L’ancien ministre Clément Beaune prendra-t-il la tête de liste Renaissance aux Européennes ?
Toujours pas de tête de liste, ni de programme à l’approche du scrutin européen du 9 juin. De quoi impatienter certains responsables Renaissance, préoccupés par la campagne offensive du RN. Mais à l’Élysée, la sérénité domine.
À moins de quatre mois du scrutin européen, les principales têtes de liste se mettent, désormais, en ordre de marche, partent en campagne, annoncent les premiers noms composant leur équipe… Toutes, sauf une. Du côté de la majorité présidentielle, c’est morne plaine. De quoi inquiéter certains cadres macronistes ne voyant toujours rien venir : ni chef de file, ni organisation, ni programme.
Dans une interview accordée au Figaro lundi matin, l’eurodéputé Horizons Gilles Boyer sonne même l’alerte, pressant le camp présidentiel de se choisir au plus vite un leader pour ce rendez-vous électoral du 9 juin. Le fidèle bras droit d’Édouard Philippe donne un nom : Clément Beaune, l’ancien ministre de l’Europe, puis des Transports.
L’homme de 42 ans est sans portefeuille ministériel depuis ce début d’année, à la suite de son opposition à la loi immigration. Il est redevenu député et ne cache pas son goût pour Bruxelles et Strasbourg… tout en surveillant aussi du coin de l’œil la prochaine bataille pour la mairie de Paris en 2026. Gilles Boyer salue, chez ce Macroniste de gauche, « la compétence technique et la légitimité politique. »
Premier meeting en mars
Selon un sondage Ifop réalisé début février, une liste Renaissance conduite par Clément Beaune recueillerait 19 % des suffrages (contre 29 % pour le RN Jordan Bardella). Elle obtiendrait autant de voix si l’hypothèse Julien Denormandie (ancien ministre de l’Agriculture) ou Olivier Véran (ex-porte-parole du gouvernement Borne) était retenue. Un seul candidat ferait mieux que les trois : le Breton Jean-Yves Le Drian, avec 20,5 % des suffrages. L’ex-ministre des Affaires étrangères et de l’Europe subit donc la pression du chef de l’État pour conduire la bataille européenne, mais il résiste. « Cette hypothèse n’est pas la mienne », dit-il.
Du côté du groupe Renew (Renaissance) à Bruxelles et Strasbourg, les noms des eurodéputés Bernard Guetta, Valérie Hayer (Laval) et Marie-Pierre Vedrenne (Rennes) circulent. « Toutes deux ont la légitimité pour prendre la tête de liste », note un eurodéputé. « La vraie tête de liste, c’est Emmanuel Macron », tempère une autre. En 2019, Renaissance avait investi sa cheffe de file fin mars et dévoilé son programme mi-avril. « On est donc dans les temps », assure un membre d’un cabinet ministériel. Un premier meeting devrait avoir lieu le 9 mars à Lille (Nord), avec probablement la tête de liste sur scène.
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