Van der Poel, c’est confirmé !

Cyclisme – Alpecin-Deceuninck : Van der Poel prolonge jusqu’en 2028

Il y a lui et les autres. Intransigeant vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, Mathieu van der Poel est l’homme fort des classiques depuis le début de saison. Et le champion du monde en titre, vainqueur de son sixième Monument, mérite bien la comparaison avec les plus grands coureurs de l’histoire.

Interrogé sur la domination du Néerlandais, Bernard Thevenet n’hésite pas à aller sur son terrain-là. “Ce n’est pas du tout l’image de son grand-père, lui n’aurait jamais osé attaquer à 60 kilomètres de l’arrivée. Raymond Poulidor était plutôt attentiste. Il me rappelle Eddy Merckx”, confie ainsi le double vainqueur du Tour de France, dans un entretien accordé à Eurosport.

“Comme le grand Merckx”

“Sur Paris-Roubaix, constate Thevenet, il a commencé à être actif à 150 bornes de l’arrivée, à étirer le peloton, il a fait jouer son équipe, qui était très bonne autour de lui, et puis il n’a pas hésité à attaquer à 60 kilomètres de la ligne. Comme le grand Merckx. Il est dans une forme éblouissante en ce moment. Il a 29 ans, c’est un âge où on se connait vraiment bien, on sait de quoi on est capable. On a les sensations, on sait si les jambes sont bonnes. Il est dans la plénitude de ses moyens.”

Van der Poel va s’attaquer dimanche à l’Amstel Gold Race, dont il sera l’immense favori. Le Néerlandais avait remporté cette classique en 2019, 29 ans après son père Adrien van der Poel. Il enchaînera le week-end suivant avec Liège-Bastogne-Liège, où il défiera un certain Tadej Pogacar.