Marta Kostyuk milite toujours pour la suspension des athlètes russes. (Tracey Nearmy/Reuters)
Profitant de sa qualification pour les quarts de finale de l’Open d’Australie, l’Ukrainienne Marta Kostyuk a de nouveau évoqué la suspension des joueurs et joueuses russes.
Facilement qualifiée pour les quarts de finale de l’Open d’Australie après sa victoire sur la wild-card russe Maria Timofeeva (6-2, 6-1), Marta Kostyuk (21 ans, 28e) a de nouveau attiré l’attention sur la guerre entre la Russie et son pays, l’Ukraine. Dans un post sur le réseau social X, elle a pointé du doigt l’hypocrisie qui entoure la neutralité des joueurs et joueuses russes (ni drapeau à côté de leur nom, ni hymne) en rappelant que « tout le monde sait quelle est leur nationalité, leur pays les reconnaît en tant que tel et les médias internationaux se servent de leur nationalité pour parler d’eux. Et beaucoup affichent le drapeau de leur pays sur leurs réseaux sociaux. »
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Mais la goutte qui semble avoir fait déborder le vase vient d’une publication de l’US Open où figure bien le drapeau russe à côté du nom de Timofeeva. Une bourde qui n’est pas passée inaperçue. « Aujourd’hui marque le 697e jour de guerre et le monde du sport continue de faire la promotion d’un pays assassin et qui utilise ses athlètes dans sa propagande », a réagi la joueuse.
Ce n’est pas la première fois que Marta Kostyuk fait valoir son opinion sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. À Roland-Garros, l’année dernière, elle avait refusé de serrer la main de la Biélorusse Aryna Sabalenka après sa défaite au premier tour, s’attirant les sifflets du public qui n’avait pas vraiment compris la nature de ce refus. En décembre, elle avait refusé d’affronter la Russe Mirra Andreeva en finale du tournoi exhibition de Bourg-de-Péage.
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