Comme chaque 29 février, « La Bougie du sapeur » est en kiosque
C’est aujourd’hui où jamais. Ce jeudi 29 février, La Bougie du sapeur est disponible en kiosque aux côtés du Point, d’autres titres hebdomadaires et bien sûr des quotidiens qui garnissent habituellement les rayons des marchands de journaux.
Oui, mais voilà, La Bougie du sapeur a une particularité : il paraît uniquement les 29 février, soit seulement une fois tous les quatre ans, lors des années bissextiles. Une incongruité née en 1980 de trois amis qui souhaitaient faire un canular. Le nom de la revue provient d’un personnage de bande dessinée humoristique, le Sapeur Camember, et dont l’anniversaire est le 29 février.
Journal humoristique
Économie, politique, culture? La Bougie du sapeur se présente comme un véritable journal, avec toutefois un ton satirique revendiqué. Ainsi, ce douzième numéro s’intitule « On va devenir tous intelligents », en référence à l’émergence de l’intelligence artificielle. Un feuilleton a démarré cette année et ne se poursuivra donc? qu’en 2028.
À LIRE AUSSI Avec Le Chat, le français Mistral AI veut concurrencer ChatGPTLe directeur de la publication et rédacteur en chef de la revue est Jean d’Indy. Le sexagénaire est membre du comité de France Galop, l’organisme qui organise les courses hippiques dans l’Hexagone. Les articles ne sont pas écrits par des journalistes.
?uvre caritative et sociale
Le succès de La Bougie du sapeur grandit avec les années. En 1980, 30 000 exemplaires avaient été tirés. Quarante ans plus tard, en 2020, le nombre avait bondi à 120 000, et cette année ce sont presque 200 000 numéros qui ont été imprimés. Ils sont vendus au prix de 4,90 euros.
Comme chaque fois depuis sa création, le journal est disponible uniquement en kiosque, afin d’inciter les lecteurs à les soutenir. « Allez chez vos marchands de journaux, ils ont besoin d’avoir des clients », clamait Jean d’Indy ce matin sur le plateau de France Info.
À LIRE AUSSI Petit guide à l’usage des parents et des proches d’enfants autistesLe journal ne comporte pas de publicité et se finance uniquement grâce aux recettes des précédents numéros. Une partie de ses revenus est versée à l’association « À tire d’aile », qui gère une maison d’hébergement et d’accompagnement de jeunes autistes.
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