Le Grand Prix d'Espagne de F1 aura lieu à Madrid à partir de 2026

Sergio Perez au volant d’une Red Bull lors d’une démonstration dans les rues de Madrid en juillet 2023. (G. Tripodo/Red Bull Content)

À partir de 2026, le Grand Prix de Formule 1 aura lieu à Madrid, sur un circuit urbain de plus. Barcelone se bat pour demeurer au calendrier au-delà de la fin de son contrat dans deux ans.

La F1 poursuit sa mue. À partir de 2026, le Grand Prix d’Espagne aura lieu à Madrid sur un nouveau circuit urbain, un de plus au calendrier du Championnat du monde, et ce pour une durée de 10 ans a minima. Le tracé de 5,47 kilomètres a été dessiné autour de l’Ifema (centre d’exposition et de congrès de Madrid)

Le parcours, dont les travaux de transformation sont estimés à 200 M€, empruntera des portions de routes autour du centre de congrès, de l’autoroute M11 et passera à côté du centre d’entraînement du Real Madrid, lui-même voisin de l’aéroport international de Bajaras. Le paddock et les stands seront hébergés directement dans l’enceinte du centre d’exposition. La capacité du circuit sera de 110 000 places par jour.

« L’héritage sportif de Madrid est exceptionnel et voilà que s’ouvre ici un nouveau chapitre pour la F1 en Espagne », se réjouissait ce mardi matin le patron de la F1, Stefano Domenicali. La communauté de Madrid, favorable au projet, va parrainer le GP à raison de 6 M€ annuels. À hauteur de ce qu’investissait la ville de Barcelone pour son Grand Prix sur le circuit de Catalogne, manche du Championnat du monde depuis 1991.

Barcelone, qui a un contrat jusqu’en 2026, va donc poursuivre son aventure jusque-là et l’Espagne accueillera deux Grands Prix cette année-là. La Catalogne, elle, se bat pour conserver sa course au calendrier au-delà de cette date. Un combat loin d’être gagné d’avance.

Barcelone-Catalogne n’a jamais fait l’unanimité

Le nouveau circuit urbain de Madrid vient donc s’ajouter à un calendrier qui compte aujourd’hui l’incontournable et iconique GP de Monaco, ceux de Djeddah (Arabie saoudite), Miami et Las Vegas (États-Unis), ainsi que Bakou (Azerbaïdjan) et Singapour. En attendant un jour, qui sait, Londres, Nice, New York. Au grand dam des passionnés de F1 ? Les faits sont têtus : la nouvelle génération de fans réclame ce type de GP et les courses à Djeddah, Bakou, Singapour, et l’an passé à Las Vegas, ont souvent été spectaculaires.

Si l’on peut regretter de voir la F1 abandonner ou négliger un à un des circuits traditionnels à commencer par l’Allemagne (Hockenheim, Nürburgring), la France (Magny-Cours, Paul Ricard), voire le Portugal (Portimão) – certains ne pouvant plus suivre financièrement les exigences de la F1 -, force est de constater que le tracé catalan n’a jamais fait l’unanimité, rendant en général les courses ennuyeuses, sans parler des soucis d’accès mettant à mal son image.

Un circuit qui fut aussi longtemps utilisé comme lieu des essais hivernaux avant d’être abandonné pour rejoindre Bahreïn et enchaîner ainsi avec le début de saison.

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