La campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté le 2 octobre, soit deux semaines plus tôt que prévu en raison de la circulation du virus. LP/Arnaud Journois
Non pas une, mais désormais deux piqûres automnales dans le bras. En plus de la vaccination antigrippale, à laquelle les personnes âgées sont habituées depuis plusieurs décennies, celle contre le Covid-19 pourrait aussi leur être proposée chaque année. Les deux injections peuvent d’ailleurs être réalisées au même moment, une dans chaque bras. En plus de gagner du temps, combiner les deux piqûres pourrait davantage stimuler le système immunitaire sans effets indésirables accrus, d’après une étude livrée cet automne (mais qui n’a pas encore été relue par des scientifiques indépendants).
La campagne de vaccination contre le Covid a débuté le 2 octobre, deux semaines plus tôt que prévu. Le but avancé par le gouvernement était de protéger rapidement les plus fragiles d’entre nous, car le virus SARS-CoV-2 circule beaucoup depuis l’été. Au 12 novembre, soit au bout de quasiment un mois et demi, 16,7 % des personnes âgées d’au moins 65 ans ont été vaccinées. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, ne cesse de se réjouir dans ses interventions télé ou radio que la valeur atteinte l’an dernier à la même période a été dépassée. Cette part reste cependant bien plus faible qu’en Angleterre, le « champion » européen. Près des deux tiers des plus de 65 ans y sont à jour de leur vaccination et la moitié l’étaient au bout d’un mois et demi (la campagne y a débuté un peu plus tôt qu’en France).
À peine 5 % des soignants vaccinés cet automne
Outre les seniors, les enfants et les adultes ayant des problèmes de santé, les femmes enceintes et les soignants sont eux aussi encouragés à « booster » leur protection immunitaire en France. On ne dispose pas de données les concernant, à part pour les professionnels de santé. Et ceux-ci sont loin de se ruer vers un nouveau vaccin : seuls 6,6 % des soignants travaillant à l’hôpital, 6,8 % de ceux libéraux et 5,4 % de ceux exerçant en Ehpad ont été « piqués » depuis le 2 octobre. Pour rappel, depuis mai, ils n’ont plus d’obligation d’avoir reçu leurs premières doses pour travailler.
Dans l’immense majorité des cas, le vaccin utilisé est celui de Pfizer-BioNTech, ciblant le variant Omicron XBB.1.5. Ce dernier n’est plus majoritaire en France mais ceux qui l’ont « remplacé » pour le moment lui ressemblent, car ils ont assez peu de mutations supplémentaires. L’efficacité vaccinale reste ainsi plutôt bonne, surtout contre les formes graves. Le sérum de Sanofi, qui n’est pas basé sur la technologie de l’ARN messager, peut lui aussi être administré aux personnes qui le souhaitent.
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