SNCF : Comme tous les quinze jours, un train Paris – Clermont arrive avec plus de trois heures de retard

Quelque 250 passagers d’un Intercités partis samedi soir de la gare de Bercy sont arrivés en Auvergne au bout de sept heures de trajet. Un retard survenu deux jours après l’annonce de mesures pour améliorer le trafic

Un train Intercités.

GALERE – Quelque 250 passagers d’un Intercités partis samedi soir de la gare de Bercy sont arrivés en Auvergne au bout de sept heures de trajet. Un retard survenu deux jours après l’annonce de mesures pour améliorer le trafic

La ligne Paris – Clermont-Ferrand, fidèle à sa mauvaise réputation. Parti un peu avant 19 heures de la gare de Bercy, au sud-est de la capitale, samedi, un train Intercités transportant 247 personnes, est arrivé à destination dans la plus grande ville d’Auvergne après 2 heures du matin. Le trajet a duré deux fois plus longtemps que prévu a confirmé la SNCF.

Un nouveau retard d’ampleur qui s’ajoute à la déjà longue liste de déboires déplorés sur cette ligne. Il est survenu deux jours après la venue d’une délégation à Clermont-Ferrand et l’annonce de mesures pour améliorer le trafic.

Pour pallier un « dysfonctionnement » sur le train, la SNCF en a dépêché un autre dans la nuit de Nevers (Nièvre), principale étape du trajet entre Paris et la capitale auvergnate et a également annoncé que les voyageurs « bénéficieront d’un remboursement à hauteur de 150 % » du prix du billet.

Un retard de plus d’une heure, deux fois par semaine

Un retard de plus de trois heures survient tous les quinze jours sur cette ligne (empruntée par 1,8 million d’usagers en 2023) et un retard de plus d’une heure en moyenne deux fois par semaine, a dénoncé vendredi le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, décrivant une situation « insupportable ».

En visite à Clermont-Ferrand avec deux autres ministres et notamment le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou, il y avait annoncé la mise en place d’un dispositif consistant à partir de fin mars à ajouter des locomotives, protéger les voies et améliorer la gestion de crise.

La venue de la délégation ministérielle faisait suite à un incident d’envergure qui, fin janvier, avait plongé 700 passagers dans une nuit de galère sur cette ligne Intercités parmi les moins fiables du réseau.

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