Les flamants roses, comme d’autres espèces d’oiseaux, sont observables toute l’année. Photo d’illustration.
Ouvert tout au long de l’année, le Parc ornithologique du Pont de Gau est l’un des sites les plus remarquables de Camargue. En cheminant au gré de ses étangs et marais, vous pourrez, outre des centaines de flamants roses, y découvrir une variété impressionnante d’oiseaux.
Situé dans les marais qui séparent Arles des Saintes-Maries-de-la-Mer, dans le département des Bouches-du-Rhône, le Parc ornithologique du Pont de Gau doit son existence à un passionné. André Lamouroux a créé en 1949 ce qui n’était alors qu’un « petit parc zoologique », peut-on lire sur le site Internet du lieu. Il a ensuite évolué pour devenir l’un des principaux parcs animaliers de la région, grâce à son fils René, à qui il a transmis son amour des oiseaux.
S’étendant sur un territoire de 60 hectares fait de marais, d’étangs, de roubines, de roselières et de sansouïres, le parc du Pont de Gau est un véritable paradis pour les oiseaux qui viennent s’y épanouir quelques mois ou tout au long de l’année. Depuis les années 70, de nombreux aménagements permettant aux volatiles et aux humains de cohabiter ont été mis en place dans le parc, qui fait à la fois office d’espace de protection de la faune et de découverte de la nature camarguaise. De gigantesques volières y ont été installées, ainsi que des systèmes d’irrigation pour les marais, des arbres, des îlots et des infrastructures permettant de s’approcher des oiseaux sans déranger leur quotidien.
Des oiseaux sédentaires et d’autres nomades
Parmi les oiseaux présents en toute saison au parc ornithologique du Pont de Gau, on recense entre autres le flamant rose, le majestueux busard des roseaux, l’aigrette garzette, sorte de grand héron blanc, l’ibis falcinelle, reconnaissable grâce à son long bec arqué, ou encore la préhistorique talève sultane, qui ressemble à une poule d’eau en version géante. En été, les rejoignent la cigogne blanche, la spatule blanche et le milan noir. En hiver, la buse, le martin-pêcheur, l’aigle botté et plusieurs espèces de canards.
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Le parc se visite à pied, grâce aux kilomètres de sentiers de découverte aménagés à travers les marais au fil des ans, en profitant d’une proximité avec les oiseaux presque inégalée. Des panneaux éducatifs accompagnent les visiteurs tout au long du trajet. La durée de la visite dépend du sentier choisi, mais, comme l’indique le site Camargue.fr, une moyenne de 1 h à 1 h 30 est à prévoir. Ajoutons que les sentiers de la partie sud, qui s’étendent sur 2,8 km, sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite.
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