La police continue son enquête ce 14 avril sur les lieux de l’attaque qui a fait six morts à Sydney, la veille, dans un centre commercial.
Un homme a poignardé mortellement six personnes, dans un centre commercial, à Sydney, en Australie, samedi 13 avril. Âgé de 40 ans, l’agresseur a été tué par une policière sur place. Il souffrait de problèmes psychologiques et menait une vie itinérante.
Terribles scènes d’angoisse, samedi 13 avril, à Sydney, en Australie. Les clients du centre commercial Bondi Junction Westfield se sont retrouvés face un homme armé d’un couteau, déambulant et frappant les clients, aléatoirement. Six personnes sont mortes (5 femmes et un homme), plusieurs autres ont été blessées, dont un bébé.
L’attaquant, Joel Cauchi, 40 ans, a été stoppé dans sa folie meurtrière par une policière, Amy Scott, dont la réaction est jugée héroïque par les médias locaux. Seule, elle l’a suivi. Lorsqu’il lui a fait face, elle a tiré, le tuant.
Un homme avec des « problèmes de santé mentale »
Rapidement, la police locale a identifié cet assaillant, comme Joel Cauchi, sans d’abord dévoiler son identité. Elle a indiqué qu’un mobile terroriste lui semblait peu probable. « À ce stade, nous ne disposons d’aucun élément, d’aucune information, d’aucune preuve ni d’aucun renseignement laissant penser qu’il y ait une motivation particulière, une idéologie ou autre » à son acte, a déclaré le commissaire adjoint de la police de Nouvelle-Galles du Sud, Anthony Cooke, cité par l’Agence France Presse (AFP)
«Â Nous savons que l’assaillant a souffert […] de problèmes de santé mentale », a précisé Anthony Cooke. Et ce, dès l’âge de 17 ans. Il avait reçu un traitement. Malgré tout, sa santé déclinait depuis quelques années, selon la police. Joel Cauchi était connu de la police de l’État voisin du Queensland. Il avait eu affaire à la police ces quatre ou cinq dernières années sans être toutefois arrêté ni inculpé d’aucun crime, a précisé la police.
«Ã‚ Les actes de Joel ont été vraiment horribles »
«Â La famille, lorsqu’elle a vu les images à la télévision, a pensé qu’il pouvait s’agir de son fils, et elle a contacté les autorités », a raconté le commissaire adjoint de la police du Queensland, Roger Lowe, cité par l’agence Reuters.
Plus tard, la famille de Joel Cauchi a publié un communiqué. « Les actes de Joel ont été vraiment horribles et nous essayons toujours de comprendre ce qui s’est passé », indique-t-elle. « Il luttait contre des problèmes de santé mentale depuis qu’il était adolescent. » La famille a aussi déclaré que la policière Amy Scott, qui a tué son fils, faisait simplement son travail pour protéger les autres. « Nous espérons qu’elle fait face », ont-ils déclaré, cité par le Sydney Morning Herald .
Une vie itinérante
Ce dimanche, davantage d’éléments ont filtré sur la personnalité de Joel Cauchi. Il menait une vie itinérante, il dormait dans sa voiture ou des auberges de jeunesse. Joel Cauchi aurait quitté Brisbane pour la Nouvelle-Galles du Sud, où se trouve Sydney, un mois avant l’attaque. Il aurait loué un tout petit emplacement de stockage à Sydney où il y avait entreposé ses quelques affaires.
The Guardian relève que son son activité sur les réseaux sociaux montre qu’il s’intéressait au surf sur la plage de Bondi, non loin du centre commercial. Il faisait aussi partie de groupes Facebook, à Sydney. « En janvier, il avait posté dans un groupe de backpakers [voyageurs à sac à dos] qu’il était à la recherche de personnes avec qui faire du covoiturage et explorer Sydney », décrit The Guardian. Il avait laissé des avis Google sur les sites et entreprises qu’il fréquentait dans la région.
The Guardian Australie a également recueilli le témoignage d’un aiguiseur de couteaux du Queensland. Il y a environ trois ans, Joel Cauchi lui avait demandé d’aiguiser ses « deux couteaux du quotidien ». « Ce que j’avais trouvé bizarre », a déclaré le professionnel. « Ce n’était ni un chef ni un boucher. » Joel Cauchi lui aurait répondu : « Je m’amuse un peu dans le jardin avec les couteaux et je les utilise tous les jours ».
Le jour de l’attaque, il a déjeuné dans un restaurant à quelques centaines de mètres du centre commercial. « Il semblait confus lorsqu’il a commandé. Normal mais confus », estime celui qui l’a servi.
À Sydney, l’enquête se poursuit notamment pour comprendre le parcours de cet homme.
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