Football. La guerre des sponsors maillots continue : le Brésil aurait reçu une offre mirobolante
Le maillot du Brésil s’arrache à prix d’or pour les sponsors.
D’après plusieurs médias, la confédération brésilienne de football aurait reçu une offre de 200 millions de dollars par an pour sponsoriser le maillot de l’équipe nationale. Jusqu’en 2026, la Seleçao est sous contrat avec Nike.
NIke, Adidas, Puma… Les marques se livrent une guerre économique acharnée depuis plusieurs mois pour sponsoriser les principales équipes de football. La confédération brésilienne aurait reçu une proposition de près d’un milliard de reais par an, soit 200 millions de dollars, pour remplacer Nike dont le contrat court jusqu’en 2026 indique le média brésilien UOL.
Une offre cinq fois supérieure à la précédente
Celle-ci pourrait venir d’Adidas ou de Puma qui ont déjà manifesté leur intérêt par le passé sans que cela n’ait été confirmé d’un côté ou de l’autre. Jusqu’à présent, le sponsoring de la Seleçao s’élevait à 35 millions d’euros soit presque six fois moins que la nouvelle offre. L’un des points de la nouvelle proposition repose sur le paiement de redevances concernant la vente des maillots des équipes, ce que ne faisait pas Nike jusqu’à présent et ce qu’ont exigé les dirigeants du football brésilien.
Cette offre intervient donc quelques semaines après l’annonce d’un nouveau contrat entre Nike et l’équipe d’Allemagne, dont le sponsor historique n’était autre qu’Adidas, entreprise allemande. Un montant historique a été négocié, à plus de 100 millions d’euros par an, le double d’Adidas, et qui avait suscité de nombreuses critiques outre-Rhin.
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En France, la Fédération française a renouvelé son contrat avec Nike jusqu’en 2034, un partenariat qui tient depuis 2011, pour un montant estimé entre 40 et 50 millions d’euros par an. « Ces contrats d’équipementiers, tant pour les sélections nationales que pour les clubs, ont tendance à augmenter de façon exponentielle. Le sujet, c’est de savoir jusqu’où ça peut s’envoler parce qu’il y a quand même une forme de rationalité, de rentabilité qui peut arriver à l’image des droits TV », avait expliqué dans nos colonnes l’économiste du sport Christophe Lepetit.