Féminicide au Pérou : une jeune femme de 18 ans brulée vive sur la voie publique par son ex-copain

Féminicide au Pérou : une jeune femme de 18 ans brulée vive sur la voie publique par son ex-copain

Les violences faites aux femmes n’épargnent personne, peu importe le pays. Au Pérou, Katherine Gomez, 18 ans, a été brulée vive sur la voie publique, par son ex-petit ami qu’elle venait de quitter. Après cinq jours d’agonie, elle est malheureusement décédée.

Elle le quitte, il la tue

Ce vendredi 24 mars 2023, la ministre de la Femme au Pérou a annoncé le décès de Katherine Gomez, 18 ans, brulée vive sur la voie publique, après cinq jours d’agonie. “Elle s’est battue pour survivre, mais, malheureusement, l’étendue des dommages corporels n’a pas permis aux médecins de lui sauver la vie et nous avons été informés de son décès”, a annoncé la politicienne à la télévision.

Selon l’AFP, qui relaye les propos de la police, l’ex-petit ami de Katherine, un Vénézuélien de 19 ans, l’a aspergé d’essence avant de l’enflammer, près de la place du 2 mai, un lieu emblématique de la Capitale. Ce dernier s’est enfui après son horrible meurtre, et est activement recherché. “La police m’a promis qu’elle ferait tout ce qu’elle peut pour le retrouver”, ajoute Nancy Tolentino, la ministre, qui dénonce toutefois la lenteur des investigations.

La ministre de la Femme passe un message

Maladroitement, la ministre de la Femme implore les femmes “dans des cas similaires de rupture”, de ne plus avoir de contact avec l’ex-conjoint. “N’allez pas seule à une rencontre lorsque vous voulez rompre avec une personne violente, ne la croyez pas lorsqu’elle vous dit ”parlons, je vais t’expliquer'”.

Chaque année, au Pérou comme en France, des centaines de femmes sont tuées parce qu’elles sont des femmes. C’est ce qu’on appelle un féminicide. Si la plupart des gouvernements, comme le nôtre, promettent des changements, rien ne s’améliore pour autant.

Si vous êtes victime de violence de la part de votre conjoint ou ex-conjoint, parlez-en à votre entourage ou à un professionnel (psychologue, policier, etc). Vous pouvez également contacter le 3919, numéro gratuit et anonyme accessible 24 heures/24 et 7 jours sur 7. Vous pouvez vous en sortir. On vous croit.

Sources utilisées : AFP