Lors de la saison 2015-2016, le PSG de Zlatan Ibrahimovic possédait 21 points d’écart avec l’AS Monaco après 22 journées de championnat. LP/ Yann Foreix
On peut avoir treize points d’avance sur son rival et pourtant être considéré dans une forme « moyenne ». C’est le problème quand on banalise l’exceptionnel. Ni flamboyant, ni alarmant, le PSG a creusé son écart ce week-end en tête de la Ligue 1 en disposant de Nantes (0-2) quand dans le même temps, Nice et Monaco s’inclinaient et que Brest en profitait pour prendre la 2e place après sa victoire 1-0 sur l’OM.
Il y a comme un air de déjà-vu avec cet écart abyssal. C’est la huitième fois depuis l’arrivée des propriétaires qatariens à l’été 2011 que le PSG est en tête après 22 journées. Pas une bonne nouvelle pour le suspense, puisqu’à chaque fois, dans cette configuration, il a fini champion de France. Pas une bonne publicité non plus pour la Ligue, qui cherche désespérément à convaincre de l’attractivité et de la compétitivité de l’élite française.
Luis Enrique a lui-même reconnu en conférence de presse samedi soir que l’adversité n’était pas au rendez-vous cette année. « On va manquer peut-être de motivation parce qu’on n’a pas un adversaire direct qui va nous pousser mais c’est dû à nos mérites. On va utiliser le championnat pour améliorer notre façon de jouer. On va essayer de continuer à gagner mais rien n’est fait mathématiquement. »
Encore loin du millésime de 2015-2016
Et dire que cette suprématie du PSG a déjà été plus écrasante… En 2015-2016, 21 points séparaient déjà le PSG et l’AS Monaco à ce stade de la compétition. Le gouffre s’était renforcé au fil des week-ends jusqu’à atteindre 30 points en fin de saison, ce qui constitue un record dans l’histoire de la Ligue 1. En 2018-2019, le groupe de Thomas Tuchel était lui aussi ultradominant avec 19 points devant Lille après 22 matchs.
En termes de points aussi, ce PSG se situe dans le ventre mou avec ses 53 points (16 victoires, 5 nuls, 1 défaite). Il a déjà fait beaucoup mieux (62 en 2018-2019), mais aussi bien pire (44 en 2014-2015, 45 en 2012-2013 et 2020-2021).
Comme souvent, l’éclat de la saison du PSG va maintenant dépendre de sa réussite dans les coupes. En Ligue des champions, une élimination dès les huitièmes de finale face à la Real Sociedad (victoire 2-0 à l’aller mercredi, retour le 5 mars) ferait tache. On a en tête les récentes débâcles face au Real Madrid ou au Bayern Munich. En Coupe de France aussi, un faux pas sera rapidement qualifié de fiasco. Ces deux dernières saisons, l’aventure s’est aussi terminée dès les huitièmes de finale. Pour l’heure, le PSG est encore en lice sur tous les tableaux.
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