Le PSG bat l'OL au terme d'un match spectaculaire et se rapproche du titre de champion

Les Parisiens ont assuré le spectacle dimanche soir. (A. Réau/L’Équipe)

Après une entame de match tonitruante, marquée par deux buts en six minutes, Paris a disposé dimanche de Lyon (4-1). Il est officiellement qualifié pour la prochaine Ligue des champions peut être sacré champion de France dès mercredi à Lorient, en cas de circonstances favorables.

Le match : 4-1

On n’arrête plus le PSG. Cinq jours après son succès aussi mémorable que renversant à Barcelone en Ligue des champions (4-1), le club de la capitale n’a fait qu’une bouchée de Lyon, ce dimanche soir (4-1). Qu’une bouchée parce qu’il s’était déjà mis à l’abri au bout de six petites minutes dans cette affiche face à l’une des équipes en forme du Championnat. Le temps que le centre de Marco Asensio soit dévié par le malheureux Nemanja Matic, buteur contre son camp (3e), et que Beraldo ne marque de près sur un corner frappé par Asensio et dévié au premier poteau par Bradley Barcola (6e).

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L’OL a réagi, par séquences, et il aurait pu relancer un peu le suspense si Gianluigi Donnarumma n’avait pas été vigilant sur le centre de Saïd Benrahma dévié malencontreusement vers son but par Marquinhos (8e). Le gardien italien a aussi dû intervenir sur une tentative trop axiale d’Alexandre Lacazette (25e). Ce n’étaient, finalement, que deux légères occasions au cours d’une première période où le PSG a frappé fort, très fort. Si Randal Kolo Muani, qui se croyait seul face à Anthony Lopes, a été repris par un tacle XXL de Jake O’Brien (23e), Gonçalo Ramos s’est fendu d’un doublé, sur une tête splendide à la suite d’un centre d’Achraf Hakimi (33e) puis en sentant bien venir la passe astucieuse d’Asensio au terme d’une attaque rapide lancée par Vitinha (42e). Cela faisait 4-1 à la mi-temps. Parce que l’OL avait quand même entretemps réduit l’écart sur une action en solo d’Ernest Nuamah, buteur sur une frappe à ras de terre que Donnarumma a vu venir trop tard (37e).

Le Ghanéen n’est pas le seul Lyonnais à avoir sollicité le gardien parisien. Rayan Cherki, d’un tir à mi-hauteur (54e), Maxence Caqueret, d’une puissante frappe croisée dans la surface (63e), et Mama Baldé sur une initiative individuelle (82e), ont tous buté sur l’Italien au cours d’une seconde période moins relevée sur le terrain mais animée par les tribunes chantantes du Parc des Princes. Elles avaient de quoi. Large vainqueur de ce choc du dimanche soir, le PSG pourrait être sacré champion de France dès son prochain match, mercredi soir. Il lui faudra une victoire à Lorient (coup d’envoi à 19 heures) combinée parallèlement à un résultat nul ou une défaite de Monaco – son nouveau dauphin – face à Lille en matches en retard de la 29e journée.

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Le joueur : Barcola omniprésent face à son ancienne équipe

Bradley Barcola n’avait joué que quinze minutes au match aller au Groupama Stadium, entrant à la 75e à la place d’Ousmane Dembélé alors que son équipe avait déjà validé sa victoire (4-1). C’était en septembre, un temps lointain où le jeune joueur de 21 ans n’avait pas encore l’aura dégagée ces dernières semaines. Déterminant à Barcelone, mercredi, l’ancien Lyonnais a réalisé une grosse première période ce dimanche.

C’est simple, il est engagé sur les trois premiers buts du PSG. C’est lui qui crée l’occasion du 1-0, par sa conservation de balle côté gauche suivie d’une passe à l’aveugle pour Asensio qui a forcé Matic au c.s.c. (3e). C’est aussi lui qui prolonge le corner de son coéquipier espagnol vers Beraldo (6e). Tancé par les supporters lyonnais, il a d’ailleurs brièvement célébré le but du Brésilien devant le parcage rhodanien. Et c’est encore lui, en position de pivot, qui sert Hakimi, idéalement décalé avant de centrer vers Ramos (33e).

Pas mal tout ça, mais ça ne décrit pas combien il a été omniprésent, aussi, dans le jeu. Il a provoqué une multitude de duels (17 pour 9 remportés), dribblé et donné de la vitesse aux attaques parisiennes avant de sortir à la 68e minute. S’il n’a pas marqué face à son ancien club, il aura peut-être l’occasion de le faire le 25 mai, lors de la finale de la Coupe de France.

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