Exclu. “Une histoire d'amour bouleversante” : André Dussollier nous dévoile son film préféré
Exclu. “Une histoire d’amour bouleversante” : André Dussollier nous dévoile son film préféré
À l’occasion de la sortie de N’avoue jamais le 24 avril 2024, comédie dont il est le héros, André Dussollier a confié à Télé-Loisirs son coup de coeur cinéma. Un grand classique, très émouvant selon l’acteur.
C’est l’une des figures les plus populaires et respectées du cinéma français : André Dussollier a 78 ans et une carrière à faire pâlir d’envie n’importe quel comédien en herbe. Convainquant dans tous les genres, de la comédie grand public au film d’auteur, il s’est illustré dans plus de 140 réalisations. Parmi les plus illustres, on se souvient de Trois hommes et un couffin, Tanguy et ses nombreuses collaborations avec Alain Resnais, dans On connaît la chanson ou Mélo. Avec une telle expérience, on se doute que l’ancien compagnon d’Isabelle Adjani a une connaissance encyclopédique du septième art. Interrogé par Télé-Loisirs à l’occasion de la sortie de N’avoue jamais, en salles le 24 avril 2024 et dans lequel il retrouve Sabine Azéma, il s’est confié sur son meilleur souvenir de cinéma.
Quand passent les cigognes : le film préféré d’André Dussollier est un drame poignant
À chacun son film préféré : Martin Scorsese adore 2001 : Odyssée de l’espace, Steven Spielberg est un inconditionnel de La Vie est belle tandis que Black M ne jure que par Sister Act, acte 2. Côté André Dussollier, la référence est un petit plus pointue : “Le premier qui m’a touché est un film russe qui s’appelle Quand passent les cigognes. Ça se passait pendant la guerre et c’était une histoire d’amour mais bouleversante.” Ce visionnage marque durablement l’acteur : “Le découvrant par le biais de la caméra, c’était pour moi une révélation parce que je ne connaissais pas le cinéma et tout d’un coup, j’avais l’impression d’être un spectateur très privilégié des sentiments qu’éprouvaient les deux héros. C’était incroyable de nous faire vivre tout ça.” De quoi susciter une vocation ?
Quelle prestigieuse récompense a remporté le film coup de coeur d’André Dussollier ?
Le drame du réalisateur géorgien Mikhail Kalatozov est un vrai choc pour André Dussollier, qui l’a découvert à un très jeune âge. Près de soixante-dix ans plus tard, il semblerait que le papa de Giulia et Léo soit prêt pour une nouvelle séance : “J’aimerais bien revoir ce film pour voir si les sentiments que j’ai éprouvés à l’époque, qui étaient d’une grande violence car j’avais dix ans, sont les mêmes et quelle est la distance que j’ai vis-à-vis de ce genre de film, qui était un grand mélo. Ce serait une possibilité de mesurer les effets du temps sur mes émotions.” Sorti en 1957, le film s’est imposé comme un grand classique du cinéma soviétique, auréolé d’une prestigieuse récompense comme le rappelle le comédien : “Il a quand même eu la Palme d’or à Cannes en 1959, donc ça avait dû frapper des gens !” André Dussollier est décidément un homme de goût !
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