Eurovision : Croatie et Ukraine qualifiées pour la finale, polémique autour d'un keffieh
Les artistes croates et ukrainiens se sont qualifiés pour la finale de l’Eurovision. La compétition est marquée cette année par les controverses sur la participation d’Israël et les messages de soutien aux Palestiniens. Lors de la demi-finale mardi, le chanteur suédois Éric Saade, d’origine palestinienne, a décidé de porter un keffieh autour du bras, un geste déploré par la télévision publique suédoise. Deux des favoris de l’Eurovision 2024, Croatie et Ukraine, se sont qualifiés, mardi 7 mai, pour la finale, qui se tiendra samedi à Malmö. Une compétition marquée par la guerre entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza qui suscite différentes controverses. Les genres musicaux s’entrelacent allègrement pour cette 68e édition du rendez-vous annuel de la musique européenne populaire. “Teresa & Maria”, des Ukrainiennes alyona alyona, et Jerry Heil mélange rap et pop aux accents d’opéra tandis que “Rim Tim Tagi Dim” du Croate Baby Lasagna, qui avait été repêché en sélection nationale après un désistement, mêle rock et électro. Au-delà des performances musicales, les éventuelles prises de position des artistes ont été scrutées pendant le premier volet de cette compétition d’habitude édulcorée qui revendique un caractère non-politique. Israël a ainsi dû remanier sa chanson initiale “October rain” jugée comme trop engagée politiquement en raison de références aux attaques du Hamas du 7 octobre. À lire aussiEurovision : Israël a finalement remanié sa chanson jugée trop politique Depuis le début de l’année, les pétitions se sont multipliées pour exiger l’exclusion d’Israël. Fin mars, les candidats de neufs pays, dont Bambie Thug (Irlande) en lice ce mardi soir, ont appelé à un cessez-le-feu durable. Un keffieh autour du bras Lors du numéro d’ouverture, c’est finalement le chanteur suédois Éric Saade, qui a attiré l’attention. Cet artiste, dont le père est d’origine palestinienne, avait prévenu vouloir utiliser sa performance pour protester contre la participation d’Israël et portait un keffieh autour du bras. Son geste a été déploré par la télévision publique suédoise, SVT, qui organise cette 68e édition avec l’Union européenne de radio-télévision (UER). “Il est regrettable qu’il utilise sa participation de cette manière”, a déclaré à l’AFP Ebba Adielsson. À l’issue de cette première demi-finale, tranchée par les votes du public, sont aussi qualifiés la Serbie, le Portugal, la Slovénie, la Lituanie, la Finlande, Chypre, l’Irlande et le Luxembourg. Ils rejoignent les six pays qualifiés d’office en finale : la Suède, détentrice du titre, et les “big five” – Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni – plus gros contributeurs à l’organisation du concours. À lire aussiL’Eurovision remporté par la Suède, le record de l’Irlande égalé Israël participe à la deuxième demi-finale qui a lieu jeudi avant la finale de samedi. Plusieurs manifestations, appelant à exclure Israël du concours, doivent avoir lieu. Avec AFP
Eric Saade en demi-finale de la 68e édition du Concours Eurovision à Malmö, en Suède, le 7 mai 2024.
Les artistes croates et ukrainiens se sont qualifiés pour la finale de l’Eurovision. La compétition est marquée cette année par les controverses sur la participation d’Israël et les messages de soutien aux Palestiniens. Lors de la demi-finale mardi, le chanteur suédois Éric Saade, d’origine palestinienne, a décidé de porter un keffieh autour du bras, un geste déploré par la télévision publique suédoise.
Deux des favoris de l’Eurovision 2024, Croatie et Ukraine, se sont qualifiés, mardi 7 mai, pour la finale, qui se tiendra samedi à Malmö. Une compétition marquée par la guerre entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza qui suscite différentes controverses.
Les genres musicaux s’entrelacent allègrement pour cette 68e édition du rendez-vous annuel de la musique européenne populaire. “Teresa & Maria”, des Ukrainiennes alyona alyona, et Jerry Heil mélange rap et pop aux accents d’opéra tandis que “Rim Tim Tagi Dim” du Croate Baby Lasagna, qui avait été repêché en sélection nationale après un désistement, mêle rock et électro.
Au-delà des performances musicales, les éventuelles prises de position des artistes ont été scrutées pendant le premier volet de cette compétition d’habitude édulcorée qui revendique un caractère non-politique. Israël a ainsi dû remanier sa chanson initiale “October rain” jugée comme trop engagée politiquement en raison de références aux attaques du Hamas du 7 octobre.
À lire aussiEurovision : Israël a finalement remanié sa chanson jugée trop politique
Depuis le début de l’année, les pétitions se sont multipliées pour exiger l’exclusion d’Israël. Fin mars, les candidats de neufs pays, dont Bambie Thug (Irlande) en lice ce mardi soir, ont appelé à un cessez-le-feu durable.
Un keffieh autour du bras
Lors du numéro d’ouverture, c’est finalement le chanteur suédois Éric Saade, qui a attiré l’attention.
Cet artiste, dont le père est d’origine palestinienne, avait prévenu vouloir utiliser sa performance pour protester contre la participation d’Israël et portait un keffieh autour du bras.
Son geste a été déploré par la télévision publique suédoise, SVT, qui organise cette 68e édition avec l’Union européenne de radio-télévision (UER). “Il est regrettable qu’il utilise sa participation de cette manière”, a déclaré à l’AFP Ebba Adielsson.
À l’issue de cette première demi-finale, tranchée par les votes du public, sont aussi qualifiés la Serbie, le Portugal, la Slovénie, la Lituanie, la Finlande, Chypre, l’Irlande et le Luxembourg.
Ils rejoignent les six pays qualifiés d’office en finale : la Suède, détentrice du titre, et les “big five” – Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni – plus gros contributeurs à l’organisation du concours.
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Israël participe à la deuxième demi-finale qui a lieu jeudi avant la finale de samedi. Plusieurs manifestations, appelant à exclure Israël du concours, doivent avoir lieu.
Avec AFP