Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, participe à une réunion à distance, lors d’une réunion du Conseil de l’OTAN sur l’Ukraine en session des ministres de la Défense au siège de l’organisation à Bruxelles, le jeudi 15 février 2024.
L’Ukraine était au cœur des discussions à Bruxelles, ce jeudi 15 février. Les ministres de la Défense des 31 pays de l’Otan se sont réunis, et ont renouvelé leur engagement aux côtés de Kiev. Mais au-delà de ça, les pays européens de l’Alliance sont convaincus qu’ils doivent se préparer à un éventuel désengagement, même relatif, des États-Unis. C’est la suite de l’onde de choc des déclarations de Donald Trump, qui ne veut pas aider les Alliés s’ils ne financent pas leur défense.
Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
La décision la plus tangible, ce jeudi, c’est la création d’un centre Otan-Ukraine en Pologne, pour la formation des troupes, pour tirer les enseignements de la guerre et des tactiques militaires russes.
Mais la principale leçon de ces deux jours de réunions, c’est que les pays européens de l’Otan ont, il est vrai, réalisé qu’ils doivent être prêts à prendre en main eux-mêmes leur propre défense.
Pour le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, l’Alliance est la meilleure garantie de sécurité des États-Unis. Mais il ajoute que si Washington a donné 75 milliards de dollars à l’Ukraine, les autres Alliés, à eux tous, en ont mis 100 milliards de dollars sur la table.
Façon de dire non pas que l’Otan peut se passer des États-Unis, mais que les Européens jouent désormais un rôle non négligeable, au moment où leurs dépenses militaires ont en fait augmenté de manière considérable.
Face à la menace russe, et face à l’éventualité d’une réduction de l’engagement américain au sein de l’Alliance atlantique, la réalisation de l’Europe de la défense progresse.
Dans le même temps, la présidente de la Commission européenne fait d’ailleurs savoir ce jeudi qu’elle est favorable à la création d’un portefeuille de commissaire européen à la Défense.
À noter enfin et par ailleurs que les services spéciaux polonais ont annoncé, ce jeudi également, avoir interpelé fin janvier un Ukrainien travaillant, selon eux, pour les services du renseignement russe. D’après les autorités, il préparait des actions de sabotages autour d’infrastructures stratégiques.
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