Une table de Noël (photo d’illustration).
L’inflation est attendue à la table de Noël. Si la hausse des prix ne devrait pas être aussi élevée que celle constatée l’année dernière, certains produits emblématiques des fêtes de fin d’année n’y échapperont tout de même pas.
• Le foie gras
Le foie gras, lui aussi, sera un peu plus cher que l’année dernière, où les prix avaient déjà fortement grimpé dans les derniers temps de l’année, en raison de la grippe aviaire. Selon l’interprofession du foie gras (Cifog), les consommateurs devront s’attendre à une hausse “d’environ 5%” pour le foie gras qu’ils mettront sur leurs tables de Noël, évoquant des coûts de production encore surélevés et le coût de la nouvelle vaccination des canards qu’il faudra désormais intégrer.
Si la filière a retrouvé des couleurs après une difficile année 2022, où la production avait chuté de plus de 30% en raison de la grippe aviaire, l’offre sera encore inhabituellement réduite dans les rayons des supermarchés pour les fêtes de fin d’année. “Mieux vaut s’y prendre tôt” si l’on souhaite avoir le choix au moment d’acheter son foie gras car “ce sera encore un peu tendu” en termes de volumes, conseillait en octobre dernier la directrice générale du Cifog, Marie-Pierre Pé.
• Le champagne
Le champagne, lui aussi, sera un peu plus cher que l’année dernière. La hausse du prix de la bouteille pour les fêtes de Noël se situera “un peu au-dessus de l’inflation générale” actuelle, avance David Chatillon, co-président du Comité champagne, évoquant notamment l’augmentation des coûts de production. Par ailleurs, les bulles ne manqueront pas à Noël: pas de tensions d’approvisionnements sur certaines marques ou certaines cuvées, comme cela avait été le cas l’année dernière.
• Le saumon fumé
Les tranches de saumon fumé n’éviteront pas l’inflation, mais “elle sera plus sage que l’année dernière”, où les prix avaient fortement augmenté, note Pierre Commère, délégué général de l’industrie poisson à l’Adepale. Selon l’interprofession, il faudra compter cette année entre 5 et 15 centimes supplémentaires par une tranche de saumon, selon les fabricants et les niveaux de gamme. Soit 50 centimes à 1,5 euro supplémentaires pour un paquet de dix tranches.
Par ailleurs, il n’y aura “aucun souci de disponibilité”, souligne-t-il. La production de saumon en Norvège, d’où proviennent les deux tiers des approvisionnements des entreprises françaises de fumage, est suffisante pour répondre aux besoins. Néanmoins, les petits formats pourraient se faire plus rares dans les supermarchés. “Les fabricants s’orientent plutôt vers les grandes plaques de 10, 12 ou 16 tranches pour faire des économies d’échelle”, précise Pierre Commère.
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