Depuis la guerre en Ukraine, l’artillerie est devenue la “reine des batailles”, selon le général Schill, chef d’Etat-major de l’armée de Terre. Face à la Russie, les forces armées ukrainiennes utilisent chaque jour des milliers d’obus, notamment ceux de 155 mm.
Ce calibre, celui entre autres des canons Caesar, est de ceux qui manquent le plus. Les industriels européens, l’allemand Rheinmetall, le français Nexter et le britannique BAE Systems et le Norvégien Nammo produisent à marche forcée. Pour accélérer le mouvement, l’Otan a a conclu une commande pour acquérir 220.000 de ces munitions pour une valeur de 1,2 milliard d’euros.
Un canon français Caesar sur la ligne de front dans la région du Donbass.
“La guerre de la Russie en Ukraine est devenue une bataille pour les munitions”, a déclaré à cette occasion le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, appelant les pays de l’Otan à “signer” des contrats pour augmenter leur production.
Il a également réaffirmé qu’il ne voyait pas à ce stade de menace imminente sur l’Otan, au moment où l’Ukraine va entamer le mois prochain sa troisième année de guerre depuis l’invasion russe de ce pays le 24 février 2022.
“Nous ne voyons aucune menace directe ou imminente contre un pays allié de l’Otan et nous surveillons étroitement, bien entendu, ce que fait la Russie”, a-t-il assuré devant la presse.
Une “coalition artillerie”
Depuis plusieurs semaines, l’Ukraine alerte sur la pénurie de munitions.
“La pénurie de munitions est un problème très réel et pressant auquel nos forces armées sont actuellement confrontées”, avait déploré jeudi le ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov sur X (ex-Twitter), à l’occasion du lancement d’une “coalition artillerie” pilotée par la France et les Etats-Unis.
L’Otan s’efforce de renforcer ses capacités de défense et ses stocks pour être en mesure d’aider davantage l’Ukraine. Début janvier, l’Alliance avait annoncé que plusieurs pays alliés, dont l’Allemagne et l’Espagne, avaient signé un contrat pour acquérir jusqu’à 1.000 missiles Patriot, utilisés dans la défense anti-aérienne, pour une valeur estimée à quelque 5,5 milliards d’euros.
La NSPA, l’agence de l’Otan en charge des acquisitions et du soutien aux forces armées, avait également signé en 2023 un contrat d’une valeur de 2,4 milliards d’euros pour acquérir des obus de 155 mm de type Howitzer ou des obus de chars. Au cours des six derniers mois, elle a signé des contrats de ce type pour un total de quelque dix milliards de dollars, a souligné de son côté sa directrice générale Stacy Cummings.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux