Laurent Nunez et Gérald Darmanin ont donné des détails sur la sécurisation du relais des flammes olympique et paralympique. Reuters/Sarah Meyssonnier
La flamme olympique va sillonner le territoire français escortée d’une « bulle de sécurité ». Ce lundi, le ministre de l’Intérieur, le préfet de police ou encore la préfète de police du Bouches-du-Rhône ont présenté le dispositif de sécurisation du relais des flammes olympique et paralympique, lors d’une conférence de presse. La torche débarquera en France à bord du Belem, navire qui accostera au Vieux-Port de Marseille le 8 mai, avant de parcourir l’Hexagone et les territoires d’Outre-mer jusqu’à Paris.
Le tout sur une durée de 98 jours et grâce à la sueur de 10 000 porteurs. Gérald Darmanin a dressé les trois axes du dispositif : « l’évaluation de la menace, les criblages en amont et les mesures de sécurisation exceptionnelles pendant le relais ». La menace terroriste fait l’objet d’une évaluation permanente, tandis que la menace contestataire est « la plus probable ». Le ministre de l’Intérieur a évoqué des « actions de perturbations » liées à des revendications comme des « contestations d’environnementalistes et d’ultragauche ». Il a cité l’exemple de « sit-in », de volontés d’éteindre la flamme ou d’infiltrer l’effectif de relayeurs par des collectifs comme les Soulèvements de la Terre, Saccage 2024 et Dernière Rénovation. La menace de contestation d’ultra-droite ne serait pas à exclure non plus.
« 13 avis d’incompatibilité » parmi les porteurs
Sur le volet du « criblage », le ministère de l’Intérieur a dressé « 13 avis d’incompatibilité » parmi les 12 000 personnes sélectionnées pour relayer les flammes olympique et paralympique. Dix individus présentaient des « casiers judiciaires importants ». Les trois autres avis d’incompatibilité se sont reposés sur des éléments décelés par les services de renseignement, « notamment d’islam radical, d’ingérence et de liens avec le conflit russo-ukrainien ».
La fameuse « bulle de sécurité » sera, elle, alimentée par une centaine de policiers et de gendarmes « qui accompagneront le relais ». Le GIGN et des moyens de lutte anti-drones seront impliqués, tandis que 18 agents des forces de l’ordre en civil seront « dédiés à la protection très rapprochée du relayeur ».
L’Île-de-France aura droit à la même bulle. La flamme parcourra Paris le 14 et le 15 juillet. Quelque 1 600 policiers et gendarmes seront mobilisés sur le relais dans la capitale, a indiqué Laurent Nuñez, le préfet de police. Ce dernier a évoqué des dispositifs de « gestion de la circulation », de « présence aux interdictions » et de « lutte anti-délinquance ». Enfin, 150 patrouilles de « 3 effectifs » seront en charge du jalonnement.
À Marseille, 150 000 personnes seront attendues sur le Vieux-Port, selon la préfète de police des Bouches-du-Rhône Frédérique Camilleri. Un « périmètre de sécurité » sera mis en place par 5 000 policiers et gendarmes. L’armée de l’air sera également présente pour « parer à toute menace aérienne ».
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