Les saisons plus précoces, la hausse des températures et la pollution ont un impact sur la production de pollens, et donc sur nos allergies
Foutus pollens !
IL FAUT QUE TU RESPIRES – Les saisons plus précoces, la hausse des températures et la pollution ont un impact sur la production de pollens, et donc sur nos allergies
Avec le printemps, la végétation se réveille – les allergies aux pollens aussi. Éternuements, démangeaison des yeux, nez qui coule, gorge qui pique : les symptômes sont variés, et le nombre de personnes touchées par ce type d’allergie est en plus en augmentation, rapporte le HuffPost.
Cette hausse est liée au changement climatique et à la pollution. Actuellement, 30 % des Français seraient allergiques aux pollens, « un chiffre qui a quasiment doublé en trente ans », selon Samuel Monnier, responsable communication du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Et selon l’allergologue Catherine Quequet, on atteindra 50 % de la population en 2050.
Des saisons plus précoces
Tout d’abord, le réchauffement climatique influe sur le phénomène du fait du rallongement des saisons et des hivers de plus en plus doux. Les périodes de pollinisation sont désormais plus précoces et plus longues, et les quantités de pollens libérés par les arbres augmentent, notamment avec les températures plus élevées.
La pollution se rajoute à cette situation. Les particules fines de dioxyde d’azote et d’ozone fragilisent les voies respiratoires des humains et « les pollens y rentrent plus profondément », explique Samuel Monnier. De plus, le grain de pollen est attaqué par les polluants, se brise et libère encore plus de protéines allergisantes que d’habitude.
Enfin, la pollution augmente la concentration de CO2 dans l’air. « Plus il y en a, plus les plantes vont se développer et émettre du pollen », précise Samuel Monnier. Pour limiter les allergies et leurs symptômes, il est conseillé de se laver les cheveux le soir, de porter des lunettes de soleil en journée et d’éviter le sport en extérieur au printemps. Enfin, il est recommandé d’aérer son logement tôt le matin et tard le soir, quand la pollution est au plus bas.
SociétéAlerte aux pollens : Les personnes allergiques particulièrement exposées ce week-endSantéPourquoi éternuons-nous (un peu, beaucoup ou pas du tout) ?
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