“D’où elle juge l’humour ?” : Sophia Aram moquée par un confrère humoriste de France Inter après son tacle envers Guillaume Meurice

Au sein de a famille France Inter, l’ambiance n’est pas au beau fixe : un célèbre chroniqueur s’est payé la tête de Sophia Aram sur les réseaux sociaux, pour apporter son soutien à Guillaume Meurice.

Après avoir réitéré sa blague sur le premier ministre israélien Netanyahu, Guillaume Meurice est suspendu d’antenne à France Inter et menacé de licenciement pour faute grave. Six syndicats de France Inter ont appelé à la grève le 12 mai, et de nombreux humoristes de la station ont apporté leur soutien à leur collègue : Charline Vanhoenacker, Waly Dia, Aymeric Lomperet et Djamil Le Schlag, qui est allé jusqu’à démissionner en direct dimanche dernier en guise de protestation.

“Une blague pourrie”

Mais Sophia Aram, présente sur France Inter depuis 2008, n’est pas de leur camp. “C’est pénible que toute une rédaction, toute une antenne, soit réduite à une blague pourrie. C’est ça qui est en train de se passer, qu’on est en train de vivre. On est vraiment chez les fous. On est en train de ramener tout France Inter à cette blague pourrie. Franchement, (…) nazifier un juif, c’est pourri. Le répéter, c’est pourri. Il y a d’autres moyens de dire que Netanyahu est une ordure”, a-t-elle déploré dans C à Vous ce mardi 7 mai sur France 5.

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Aymeric Lomperet et des anciens de France Inter réagissent

Celle qui vient de recevoir le Molière de l’humour s’est mise à dos Aymeric Lomperet qui a réagi sur le réseau social X : “D’où elle juge l’humour ? Est ce que je donne mon avis sur le sport moi”. Ce à quoi Pierre-Emmanuel Barré (qui avait démissionné de France Inter en 2017 après avoir accusé la station de le censurer, ndlr) a surenchéri en répondant : “Sévère, mais juste”. Stéphane Guillon avait été beaucoup plus dur que Sophia Aram il y a quelques mois en affirmant dans C médiatique sur France 5 que Guillaume Meurice manquait de “talent”. Pour rappel, France Inter a été condamné par le conseil de prud’hommes de Paris pour le licenciement abusif de Stéphane Guillon en 2011. La cour d’appel de Paris a confirmé cette décision en janvier 2013, ajoutant à la décision précédente 23 000 euros au titre du préjudice moral, fixé au préalable à plus de 212 000 euros.

Sévère, mais juste.

— Pierre-Emmanuel Barré (@Sale_Con) May 8, 2024