La nouvelle porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. LP/Fred Dugit
Elle répond aux critiques des oppositions. « Je n’ai pas l’impression que ce soit un gouvernement de droite », a déclaré ce lundi sur France Inter la nouvelle porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, quatre jours après une première vague de nominations de ministres qui penche à droite. « Nous sommes unis et soudés derrière un homme qui s’appelle Emmanuel Macron », a-t-elle ajouté. « Ce qui nous a unis depuis le début, c’est cette volonté d’agir de façon pragmatique dans un pays qui évolue extrêmement vite. »
D’après elle, le gouvernement actuel est fait « d’une sensibilité d’action ». « Qu’est-ce que la gauche aujourd’hui ? C’est celle qui s’assoie à la gauche de l’hémicycle, mais qui n’en porte pas les valeurs ? », a également lancé Prisca Thevenot. « On gouverne et on agit avec des gens qui ont envie de travailler », a-t-elle poursuivi, renvoyant la gauche à « des forces extrêmes qui n’ont qu’une ambition, c’est de préparer les prochaines élections ».
Elle a néanmoins rappelé que « d’autres nominations vont suivre » au gouvernement, notamment au Logement ou aux Transports. Il s’agira de ministres délégués ou de secrétaires d’État mais pas de ministres de plein exercice.
Défense de Rachida Dati et Amélie Oudéa-Castéra
Le nouveau gouvernement Attal a pris un virage à droite, notamment marqué par l’entrée au ministère de la Culture de la désormais ex-LR Rachida Dati. Sur ce sujet, Prisca Thevenot a appelé à un « sens du devoir » et à « un respect du fonctionnement de nos institutions et notamment de la présomption d’innocence », alors que Rachida Dati est mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos Ghosn. « Être mis en examen n’est pas être coupable », a-t-elle insisté.
À propos de la polémique qui enfle et qui touche la nouvelle ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra, Prisca Thevenot a affirmé qu’il fallait « continuer à soutenir les enseignants et à travailler sur l’attractivité de ces métiers : c’est ce qui a été fait avec Gabriel Attal, et Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer ». « Nous sommes confrontés à ces heures non remplacés, ce n’est pas pointé du doigt les enseignants et les professeurs. Au contraire, c’est grâce à eux que l’école publique tient. »
Amélie Oudéa-Castéra avait affirmé ce vendredi avoir scolarisé ses enfants dans le privé en raison « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacés ». « À un moment, on en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment, ont fait un choix d’aller chercher une solution différente », avait-elle ajouté.
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