Perdu au milieu du XVIIe siècle, le portrait retrouvé de Marie Madeleine, par Raphaël, est exposé pour la première fois à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
Le vœu des collectionneurs français a été exaucé : le portrait de Marie-Madeleine, qu’ils avaient acquis sans savoir qu’il s’agissait d’un Raphaël, est exposé jusqu’au 20 mai dans la basilique de Saint-Maximin (Var). Le lieu n’a pas été choisi par hasard : c’est là qu’auraient été retrouvés les restes de celle que les Évangiles citent comme premier témoin de la résurrection du Christ.
35 000 € : c’est le montant de l’acquisition, par deux collectionneurs français, d’un portrait de Marie-Madeleine, vendu voici plusieurs mois par une galerie d’art londonienne. Pensant qu’ils s’offraient une œuvre de l’école de Vinci, ils ont eu la surprise, après expertises, de découvrir qu’il s’agissait d’un tableau peint par Raphaël, célèbre peintre italien de la Renaissance (1483-1520). On avait perdu la trace de ce portrait de 46 cm sur 34 cm, au milieu du XVIIe siècle.
Les heureux propriétaires ont alors émis le souhait d’exposer ce chef-d’œuvre au public. Un lieu s’est imposé : la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), là même où ont été retrouvés au XIIIe siècle, des restes attribués à Marie-Madeleine, la fidèle disciple du Christ.
Deux gardes du corps
Selon les légendes, et en particulier celle reprise par le dominicain Jacques de Voragine, dans son ouvrage de référence, La Légende dorée, Marie Madeleine, après avoir été témoin de résurrection de Jésus, aurait accosté aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Elle aurait vécu les trente dernières années de sa vie dans une grotte du massif de la Sainte-Baume. La basilique, considérée comme le troisième tombeau de la chrétienté après Jérusalem et Rome, est devenue un haut-lieu de pèlerinage chrétien.
Lire aussi : Un tableau attribué au peintre Raphaël grâce à l’intelligence artificielle, après 40 ans de doutes
Depuis samedi 20 avril et pour un mois, le tableau de Raphaël est installé dans la sacristie de la basilique, gardé constamment par deux gardes, et sublimé par un éclairage doux. Le tarif pour venir découvrir ce portrait de Marie-Madeleine _ dont les traits, selon le magazine Connaissance des arts, seraient ceux de Chiara Fancelli, la femme d’un autre peintre italien, le Pérugin, l’un des maîtres de Raphaël_ a été fixé à 3 € : les fonds recueillis qui serviront à la restauration de la basilique.
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