Le pilier du BO Zakaria El Fakir à son arrivée au tribunal de Bayonne. GAIZKA IROZ/AFP
La sentence de Zakaria El Fakir est désormais connue. Poursuivi depuis plusieurs mois par la justice pour « violences habituelles » sur son épouse, le pilier du Biarritz Olympique (Pro D2) a été condamné ce jeudi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de Bayonne. Le joueur de 27 ans devra également effectuer un stage de sensibilisation.
Le quotidien régional Sud-Ouest a donné des précisions sur le déroulé du procès. À la barre, EL Fakir clamait d’abord son innocence « Comme depuis le début, je nie tout. Il y a eu des désaccords de couple, mais jamais aucune forme de violence. » Selon la famille de la plaignante, ces violences ont commencé en 2016, et ont été régulières jusqu’au 11 juillet 2023. Comme rapporté par le média, le joueur du Biarritz Olympique a reconnu deux bousculades.
« Un état de soumission » relevé
Avant la tenue du procès ce jeudi, Zakaria El Fakir a déjà été visé par plusieurs plaintes venant de son épouse. La première en 2021, puis la deuxième en juillet dernier après qu’elle s’était vue prescrire dix jours d’ITT. La famille de l’épouse précise qu’une des gifles du pilier a même fait saigner l’oreille de la plaignante. Bien qu’elle ait fui deux fois, cette dernière est toujours revenue au domicile après des excuses de son mari.
De son côté, le parquet relève « un état de soumission qui dure depuis sept ans ». La procureure précise également comment le joueur a fait en sorte que son épouse dépende de lui : « au fil des déménagements, il l’isole de sa famille, de ses amis. Elle ne travaille plus. Il est plus facile de la rendre dépendante de lui à tout point de vue. Elle est dans l’incapacité de réagir. »
Le parallèle avec l’affaire Haouas
Alors que la procureure avait requis un an de prison avec sursis, l’avocat du rugbyman a plaidé la relaxe, en relevant l’absence « de certificat médical » et « d’images ». Zakaria El Fakir n’est pas le seul élément de Biarritz à avoir des déboires judiciaires. Il y a quelques mois, son coéquipier Mohamed Haouas a été condamné à un an de prison ferme sans mandat de dépôt pour violences conjugales.
Afin de défendre son client, l’avocat a pris en exemple l’affaire Haouas : « Dans le cas de son collègue Mohamed Haouas, on a tout de suite vu la vidéo. Il n’y a que les déclarations de son épouse et des propos rapportés. Si vous retenez ceux de la mère de Madame, retenez aussi ceux du père de mon client, qui explique que sa belle-fille reconnaît être une menteuse. »
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