Le film «Hopeless» est une plongée dans la noirceur

Hopeless, un film très noir

Noir c’est noir ! Premier film du réalisateur coréen Kim Chang-hoon, «Hopeless» est une épreuve mais un sacré premier film. Une plongée très maîtrisée dans un univers où le destin du héros prend des allures de tragédie du quotidien.

Pour la noirceur. On vous prévient : si vous avez le moral dans les chaussettes, ce film n’est pas forcément le plus conseillé, sauf à vous dire que, finalement, votre vie n’est pas si mal… Premier film du réalisateur coréen Kim Chang-hoon, «Hopeless» raconte l’histoire d’un jeune garçon abandonné par son père biologique, soumis à la violence de son beau-père mais qui ne veut pas lâcher son rêve : quitter la banlieue de Séoul et en emmener sa mère aux Pays-Bas.

Pour cela, il lui faut de l’argent. Petit à petit, il va rejoindre les rangs d’une organisation criminelle qui broie ceux qui n’obéissent pas. Voilà ce qu’on appelle une spirale infernale, une violente descente dans les caniveaux de la vie mais très savamment mise en scène. Le film prend aux tripes, on a mal pour son héros espérant qu’il puisse quand même s’en sortir. Une vision d’une jeunesse sacrifiée, sans concession, qui hélas peut avoir des côtés universels. Nous sommes nos choix. (2 h 04)