Luka Karabatic et les Parisiens n’ont tout simplement pas existé face au HBC Nantes. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)
Dans les tribunes de l’Accor Arena, deux styles s’opposaient. Presque à domicile, les supporters parisiens donnaient à la salle du 12e arrondissement des allures de Parc des Princes entre drapeaux immenses, chants à la gloire du PSG handball et capo qui donne la cadence. En face, les 2000 supporters nantais sont montés à Paris avec dans leurs valises tubas, trombones et trompettes.
Les cuivres nantais auront résonné bien plus fort que les tambours parisiens ce soir. Et dès les premières minutes, le PSG handball a compris que Nantes n’était pas venu pour faire de la figuration. Après avoir encaissé un 5-0 en début de match, Paris a dû attendre la septième minute pour ouvrir son compteur. L’œuvre de Kamil Syprzak sur un jet de sept mètres, le seul exercice dans lequel le Polonais aura brillé ce soir. Avant cela, les Parisiens avaient eu toutes les peines du monde à régler la mire, à l’image d’un titre totalement manqué d’Elohim Prandi.
Prandi éteint, puis blessé
Après avoir marqué son premier but, Paris a certes connu un temps fort mais s’est très vite éteint face à un HBC virevoltant, qui a muselé les marqueurs parisiens. Sans solution, le PSG a souffert tout au long de la rencontre. Elohim Prandi, qui s’est blessé après la mi-temps, a presque tout manqué, quand en face, Alexandre Cavalcanti volait sur le parquet parisien, inscrivant un superbe kung-fu en première période pour faire exulter le kop nantais.
Derrière aussi, Nantes a dégoûté les hommes de Raul Gonzalez. Les Parisiens n’ont jamais réussi à faire douter les solides Nantais, qui savaient que dans leurs cages, Ivan Pesic saurait faire le boulot. Le croate terminera la rencontre à 16 arrêts sur 36, soit 44 %.
La rentrée de Nikola Karabatic au retour des vestiaires, qui jouait alors sa neuvième et dernière finale de Coupe de France, n’aura rien changé. Au contraire. Sur la deuxième période, Nantes a continué sa démonstration, l’a intensifiée même. Plus vifs, plus précis, plus présents. Impossible pour Paris d’exister. Menés de six points à la mi-temps (19-13), les Parisiens ont littéralement coulé pour s’incliner de huit unités (31-23).
Le PSG de retour à Bercy fin mai
Avaient-ils déjà la tête au quart de finale de Ligue des champions contre Barcelone ? Cette excuse aura du mal à passer pour les supporters Parisiens, leurs adversaires du soir jouant dans trois jours contre Berlin en Ligue européenne. Dans tous les cas, Nikola Karabatic ne garnira pas son armoire à trophées d’une énième coupe. Il aura l’occasion de soigner sa sortie fin mai, pour le dernier match de sa vie en club. Ce sera une nouvelle fois à Bercy.
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