Sammy Traoré suspendu 16 matches après des insultes envers une arbitre

Ancien joueur de Nice et du PSG, Sammy Traoré (ici en 2019) travaille dans son club formateur, à Créteil. (J. Faure/L’Équipe)

Sammy Traoré, coordinateur sportif de l’US Créteil Lusitanos, a écopé de seize matches de suspension par la commission de discipline de la FFF pour des insultes et un comportement inapproprié envers une arbitre en plein match.

De retour depuis janvier dans son club formateur, l’US Créteil Lusitanos, dans la peau de coordinateur sportif, Sammy Traoré s’est récemment distingué pour son mauvais comportement. Dans son procès-verbal, la commission de discipline, réunie le 3 avril dernier, a rendu son verdict et décidé de suspendre l’ancien défenseur du PSG (2006-2011) pour seize matches ferme. Son club a également été sanctionné d’une amende de 50 €.

En cause, des insultes proférées par Traoré à une arbitre ainsi qu’une attitude agressive et irrespectueuse à l’égard de cette dernière le 23 mars dernier, lors d’un match entre les U16 du club cristolien et le Racing Club de France en R1 (1-2).

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Plusieurs irruptions sur la pelouse

Dans son rapport, l’arbitre assistante a relaté les faits reprochés à l’ex-international malien (21 sélections). En plus d’avoir traversé le terrain au retour des vestiaires, une action qui a retardé la reprise, le dirigeant a « incité ses joueurs à commettre des fautes graves sur leurs adversaires ».

Il a ensuite ciblé l’arbitre en se montrant insultant à de nombreuses reprises. En fin de match, Traoré a de nouveau fait irruption sur la pelouse, et lorsque l’arbitre assistante lui a demandé de sortir, il s’est de nouveau montré menaçant et insultant. Après le coup de sifflet final, l’ex-joueur du Gym (2002-2006) a continué à se montrer agressif et l’entraîneur du club cristolien a été obligé de le retenir.

Seize matches ferme

Dans son rapport transmis à la commission, Sammy Traoré a indiqué n’avoir « eu aucun problème majeur », que « lorsque l’arbitre lui a demandé de repasser derrière la main courante, il l’a fait » et que « (son) attitude n’a pas été irrespectueuse envers qui que ce soit ».

Considérant que l’ancien joueur n’apportait aucun élément permettant de s’écarter de la version des faits décrite par l’arbitre et que, n’étant pas inscrit sur la feuille de match, il ne devait en aucun cas se trouver sur le terrain, la commission régionale disciplinaire lui a infligé une suspension de seize matches ferme à compter du 8 avril.

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