Les étudiants de l’Université de Bretagne occidentale ont élu, pour deux ans, ceux qui les représenteront aux conseil académique et conseil d’administration.
Siéger dans les instances représentatives participe à la vie démocratique des universités. Yaëlle Tanguy s’est retrouvée presque par hasard élue à la commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique de l’Université de Bretagne occidentale. Mais elle a pris son rôle à cœur : « Je représente les étudiants et je porte leurs voix. »
Yaëlle Tanguy est en troisième année de droit à l’Université de Bretagne occidentale (UBO), à Brest (Finistère), et présidente de l’association des étudiants en droit. Pendant deux ans, elle a également été élue à la commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) du conseil académique de l’UBO.
Elle a rendu son mandat cette année et n’a pas été réélue lors des scrutins des 20 et 21 février 2024. Mais Yaëlle s’était à nouveau présentée, au conseil d’administration cette fois, preuve que l’étudiante s’est prise au jeu.
Yaëlle Tanguy a siégé pendant deux ans au conseil académique de l’UBO. Photo transmise par Yaëlle Tanguy
Pourtant, en L1, Yaëlle n’avait aucune expérience dans le domaine. « À la base, j’étais juste intéressée pour entrer dans l’association BDE de droit que j’ai rejointe en janvier 2022, juste avant les élections des conseils académique et administratif de l’université. »
Comme il manquait des candidats pour le collège droit, écogestion, AES, les membres de l’association ont pensé à elle. « J’y suis allée en tant que suppléante, un peu à l’aveugle, admet-elle. Je ne le regrette pas du tout. »
Notre vote compte dans les décisions
La novice se retrouve très vite dans le bain, car elle doit de plus en plus remplacer la titulaire. Elle prend son rôle à cœur. « Je représente les étudiants et je porte leurs voix, affirme-t-elle sans détour. Par exemple, notre vote compte dans les décisions prises en lien avec le contenu des formations. »
D’autres commissions découlent de la CFVU comme celle qui attribue des subventions aux associations et que Yaëlle a rejointe. « Il fallait vérifier la crédibilité des projets puis se positionner, relate-t-elle. Au début, j’avais du mal à repérer ce qui clochait dans les budgets. Plus maintenant. »
La jeune fille apprécie aussi le travail en équipe, avec les autres élus, avant chaque conseil. « Prendre la parole, défendre les étudiants et affirmer une position devant des gens qui ne sont pas d’accord avec vous, ça forge aussi », conclut-elle.
Anne-Flore HERVÉ.
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