Guerre en Ukraine. Kiev importe déjà de l’électricité pour compenser les premiers déficits hivernaux

Des enfants marchent sur un trottoir rempli de bois tandis que des constructeurs rénovent le toit d’une maison bombardée à Boutcha, en Ukraine, le 18 février 2023.

Si la Russie n’a jusqu’à présent pas mené de nouveaux bombardements massifs sur le réseau électrique ukrainien, comme cela avait été le cas l’hiver dernier, celui-ci se trouve déjà à la peine. La cause : une hausse de la consommation en raison de la chute des températures. L’Ukraine se retrouve déjà obligée d’importer de l’électricité.

Alors que l’Ukraine craint de nouvelles frappes russes en série cet hiver sur ses infrastructures énergétiques, l’opérateur Ukrenergo a fait état jeudi 23 novembre 2023 d’une situation « difficile » sur son réseau électrique. Ce dernier avait été endommagé l’année dernière par une campagne de bombardements russes, ce qui a déjà amené le pays à importer de l’électricité, rapporte l’Agence France-Presse.

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Si la Russie n’a jusqu’à présent pas mené de nouveaux bombardements massifs sur le réseau électrique, celui-ci est déjà à la peine, du fait d’une augmentation de la consommation en raison de la baisse des températures.

La Roumanie, la Slovaquie et la Pologne lui apportent une aide

«Â Aujourd’hui, la consommation d’électricité continue d’augmenter et le système énergétique est déficitaire », a souligné Ukrenergo sur Telegram, indiquant avoir dû recourir mercredi à une « assistance d’urgence » de la part de trois pays voisins : la Roumanie, la Slovaquie et la Pologne.

L’opération a précisé que des « réparations sont en cours dans plusieurs blocs de centrales thermiques ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé début octobre que la Russie s’efforcera cet hiver de « détruire » le système électrique de son pays, précise l’AFP.

Pour faire face à cette menace, Kiev a réclamé de nouveaux systèmes de défense antiaérienne à ses alliés occidentaux. Mercredi 22 novembre, il a annoncé la création d’une « coalition pour le développement de la défense antiaérienne » de l’Ukraine, dont la France et l’Allemagne seront les principaux contributeurs.