Le ministre des Affaires étrangères a apporté des précisions aux propos très commentés d’Emmanuel Macron sur le potentiel envoi de troupes occidentales en Ukraine.
Faire “davantage” mais “peut-être différemment”. La présence de troupes occidentales en Ukraine ne ferait pas franchir “le seuil de belligérance”, a assuré ce mardi 27 février le chef de la diplomatie française, clarifiant ainsi les propos polémiques du président Emmanuel Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes dans le pays en guerre.
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, le 24 janvier 2024 à Paris
Face à l’agressivité de la Russie, les Occidentaux devaient “envisager de nouvelles actions de soutien à l’Ukraine”, a répété Stéphane Séjourné depuis l’Assemblée nationale, évoquant des opérations telles que le déminage, le cyber ou “la production d’armes (…) sur le territoire ukrainien”.
“Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien sans franchir le seuil de belligérance”, a-t-il déclaré.
Une “ambiguïté stratégique”
Ces précisions interviennent au lendemain de déclarations décriées d’Emmanuel Macron. À l’issue d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine à Paris, le chef de l’État avait dit ce lundi qu'”il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol”.
“Mais en dynamique, rien ne doit être exclu”, avait-il ajouté, en assumant une “ambiguïté stratégique”.
Des mots repris par Stéphane Séjourné devant les députés, interrogé par l’écologiste Julien Bayou: “Nous devons maintenir notre soutien à l’Ukraine dans la durée. Nous devons le faire de manière plus continue avec davantage de soutien et peut-être différemment (…) en envisageant de nouvelles missions. Le président de la République l’a dit: rien ne doit être exclu dans ce domaine.”
Ce mardi après-midi, l’Élysée, vivement critiqué par les oppositions de LFI au RN, a aussi tenu à apporter quelques clarifications. “Personne n’a parlé de la possibilité de participer aux combats avec l’Ukraine”, a indiqué la présidence à BFMTV, “mais plusieurs participants ont évoqué le fait que, pour des raisons d’efficacité, on puisse parler d’être sur place à travers des activités de déminage ou de maintien en condition opérationnelle.”
Selon l’Élysée, le mot “troupes” a été employé dans la question de la journaliste à laquelle le chef de l’État a répondu.
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