Européennes 2024 : le duel annoncé entre le Rassemblement national et le camp Macron, « une pièce de théâtre », assure Éric Zemmour
Reconquête! « aura des élus » en juin. Dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première, son président, Éric Zemmour, l’a assuré, dimanche, à trois mois des élections européennes qui auront lieu le 9 juin. L’ancien candidat à la présidentielle de 2022 espère déjouer le duel annoncé entre le Rassemblement national et le camp d’Emmanuel Macron, Renaissance. « Une pièce de théâtre » a déclaré l’ancien journaliste, tandis que notre sondage Ifop place la liste Reconquête! entre 5 et 6 %.
Dimanche, Éric Zemmour a pointé du doigt les deux camps qui figurent en tête des sondages : « Emmanuel Macron a bien compris qu’à ce petit jeu, il gagnait toujours […] tandis que madame Le Pen s’arrange bien de ce numéro de cirque puisqu’elle apparaît comme un rempart au macronisme. » Le président de Reconquête a, par ailleurs, dénoncé une opposition « de plus en plus factice parce qu’ils (Emmanuel Macron et Marine Le Pen, NDLR) se ressemblent de plus en plus ». « Le ‘en même temps’ macronien a coloré les positions de Madame Le Pen, elle dit tout et son contraire […]. Parfois, elle le fait toute seule. Parfois, elle s’aide de son cher Jordan Bardella », a-t-il ajouté.
Le match face aux Républicains s’annonce serré
Si le Rassemblement national fait la course en tête pour le moment dans les sondages avec près de 29 % d’intentions de vote, les places sont chères derrière la liste menée par Jordan Bardella. Éric Zemmour estime néanmoins que Marion Maréchal finira devant la liste de François-Xavier Bellamy : « LR avec monsieur Bellamy à la même période en 2019 était donné à 14 %, il a terminé à 8 % ». Pour inciter les citoyens à voter pour sa famille politique, le président de Reconquête! a mis en avant son travail sur « la lutte contre l’islamisation, la lutte contre l’assistanat et la lutte contre l’idéologie woke ».
S’il considère la lutte contre l’islamisation de la France et de l’Europe comme « l’enjeu majeur du XXIe siècle», le quatrième homme de la dernière présidentielle considère que « madame Le Pen estime que l’Islam est compatible avec la République, moi, je ne le pense pas ». « Marine Le Pen a peur de tous les mots qui fâchent », a-t-il conclu. Il a, par ailleurs, qualifié la formation menée par Jordan Bardella de « socialiste » sur le plan économique.
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