Cette mauvaise habitude parfois "violentes" au volant concerne 67% des automobilistes (elle peut entraîner une amende)
Cette mauvaise habitude parfois “violentes” au volant concerne 67% des automobilistes (elle peut entraîner une amende)
L’une des qualités principales d’un conducteur doit être la patience. En effet, la nervosité au volant, et la colère envers les autres automobilistes mènent souvent à des incivilités de tout genre, comme des injures ou autres gestes déplacés. Si de nombreux conducteurs ont tendance à perdre leur sang froid, il est bon de savoir que les agressions verbales au volant sont sanctionnées par la loi.
Cela peut en effet entraîner une amende contre l’auteur de l’agression, voire même un emprisonnement. Les victimes d’agression verbale peuvent déposer plainte en ligne, au commissariat, ou bien avec l‘aide d’une association ou d’un d’avocat. Des sanctions sont alors prises, et une simple injure relève d’une contravention de 1re classe, pouvant aller jusqu’à 33 euros d’amende. Si celle-ci comporte une agression physique en plus d’une injure, une peine d’emprisonnement est possible.
Insultes sexistes, raciales, homophobes… Toutes condamnées par la loi !
Il y a donc les insultes ‘classiques’, mais aussi les insultes plus graves, visant l’origine, le genre ou encore l’orientation sexuelle de la personne. Ces agressions verbales particulières, qu’elles soient d’ailleurs prononcées sur la route ou ailleurs, transforment la contravention en délit. Et la loi ne transige pas avec cela.
En effet, le Code pénal punit toute insulte de caractère sexiste, homophobe ou encore raciste envers une personne. Les sanctions peuvent être d’un an d’emprisonnement et peuvent aller jusqu’à 45 000 euros d’amende dans ces cas là. Mais ce n’est pas tout. Il n’y a pas qu’entre eux que les conducteurs doivent se respecter. Ils doivent également se montrer courtois envers les autorités ou personnes en service. En effet, les agressions verbales à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public sont également fortement sanctionnées. Elles constituent un délit, et mène l’auteur(e) des faits jusqu’au tribunal pour s’en expliquer.
Les victimes sont par la suite indemnisées
Plus grave encore : les menaces voire menaces de mort sont parfois proférées au volant. Cela va de soit, le Code pénal est encore plus sévère à leur encontre. Sont considérées comme menaces des agressions verbales dont certains mots font particulièrement peur aux victimes : menace d’agression physique, de mort… Une menace de mort réitérée peut aller jusqu’à 45 000 euros d’amende, et jusqu’à 3 ans de prison.
Par ailleurs, les sanctions liées aux agressions verbales ne sont pas que pénales. La victime de ces agressions ont également droit à une indemnisation. Celle-ci varie selon la gravité de l’agression en question, et de la décision du tribunal, qui juge au cas par cas. Pour ce faire, et que des poursuites aient lieu, les victimes doivent cependant déposer plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Le site de la sécurité routière informe en effet qu’”en droit pénal, une situation, même répréhensible ne peut faire l’objet de sanctions si aucune poursuite n’est intentée”.