Bordeaux, la victoire face à Valenciennes ou l'adieu aux barrages

Jérémy Livolant après son but samedi en Coupe face à Nice (2-3) au Matmut Atlantique. (N. Luttiau/L’Équipe)

Les Girondins ont besoin d’une victoire mardi soir (à 20 h 45 sur la chaîne L’Équipe) contre Valenciennes, dernier de L2, pour se donner de l’air et entretenir l’illusion d’une possible remontée au classement.

L’enchaînement des matches, le troisième en huit jours, va contraindre Albert Riera à remodeler son onze ce mardi face à Valenciennes (coup d’envoi à 20 h 45, à suivre sur la chaîne L’Équipe). Mais l’entraîneur bordelais a obtenu l’effet recherché en décidant de reconduire face à Nice (2-3), samedi, la même équipe que celle qui s’était inclinée cinq jours plus tôt à Auxerre (1-3) : il n’y a pas eu de qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France au bout, mais la manière dont les Bordelais ont fait douter le 2e de L1 a été de nature à regonfler le moral du groupe. « C’est rassurant », souligne Jérémy Livolant.

Il reste à cette équipe à traduire en points les progrès entrevus dans le jeu depuis quelques semaines. Bordeaux continue d’être pénalisé par ses erreurs individuelles. Par son inefficacité dans les deux surfaces, aussi, avec pour principale conséquence une 15e place au classement. Et parce que seulement neuf points les séparent de la 5e qui leur ouvrirait les portes d’un barrage en fin de saison, les Bordelais n’ont pas encore totalement tiré un trait sur leurs ambitions, mais la priorité reste de renouer avec la victoire pour se donner de l’air ; le premier relégable, Annecy, n’est que trois unités derrière.

«Â C’est une grande finale, une étape très importante », insiste Livolant. Après VA, Bordeaux recevra Angers lundi, et une série positive pourrait le rapprocher de la place « où le club mérite d’être », veut croire Riera.

En l’absence de Danylo Ignatenko suspendu, l’Espagnol pourrait titulariser Issouf Sissokho au poste de sentinelle. Derrière, Jean Marcelin pourrait souffler au profit du jeune Emmanuel Biumla (18 ans), et Zuriko Davitashvili retrouver une place de titulaire devant. Restait à déterminer, lundi, si la condition physique d’Alberth Elis et Zan Vipotnik leur permettrait d’enchaîner auquel cas Julien Vetro, 19 ans, pourrait avoir une carte à jouer. « On nous donne déjà match gagné mais on sait que tous les matches sont difficiles », anticipe Riera. Il serait quand même ballot – et inquiétant – de ne pas s’imposer face à la lanterne rouge.