Fallout : jetez-vous sur la meilleure série de science-fiction de 2024 !

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Fallout : jetez-vous sur la meilleure série de science-fiction de 2024 !

Adaptée de la franchise de jeu vidéo mondialement connue, la série Fallout de Prime Video risque bien de devenir votre nouvelle addiction. Critique garantie sans spoilers !

Bienvenue, habitants de l’abri 33. L’heure de sortir de vos chambres antiatomiques a sonné car, ce jeudi 11 avril, Prime Video dévoile les huit épisodes de ce qui pourrait bien être sa plus grosse série de l’année. Après le succès mondial de The Last of Us, également diffusée sur la plateforme de streaming de Jeff Bezos, c’est une autre adaptation de jeu video qui s’annonce comme l’une des meilleures séries de 2024. Si le grand public n’est pas des plus familiers avec Fallout, l’univers a pourtant été créé il y a plus de 25 ans. Et n’allez pas dire à un gamer qu’il s’agit d’une énième obscure franchise : en neuf jeux vidéos, sortis entre 1997 et 2018, Fallout a généré près de trois milliards de dollars et mis d’accord les joueurs du monde entier, devenant une marque incontournable du marché.

Fallout (Prime Video) : l’une des meilleures adaptations de jeu vidéo jamais réalisées

Un véritable bijou dont Bethesda, la société éditrice, connaît bien la valeur, au point de le mettre sous cloche. Todd Howard, le directeur de développement, a en effet reçu de très nombreuses propositions ces quinze dernières années, sans jamais trouver grâce à ses yeux, refusant même d’accorder un rendez-vous à de potentiels producteurs. Mais ça, c’était avant. Avant sa rencontre avec Jonathan Nolan dont il a admiré le travail pour la série Westworld et qui se révèle être un véritable fan de la franchise. En 2019, les deux hommes déjeunent ensemble et, comme ils l’avouent volontiers, c’est le coup de foudre professionnel. La vision de Nolan pour adapter Fallout est une évidence pour Howard. Le feu vert est donné. Une collaboration qui perdurera tout au long du tournage puisque le développeur sera présent quasi-quotidiennement sur le tournage. Une union au sommet qui se révèle payante puisque la série est l’une des meilleures adaptations de jeu vidéo jamais réalisées. Et pas de panique, il y en a pour tout le monde, de quoi réjouir fans et néophytes.

Fallout : une uchronie post-apocalyptique mordante

La série s’ouvre sur un voyage dans le temps : direction les années 1950 et le sud-ouest des États-Unis. Un goûter d’anniversaire a lieu dans une somptueuse villa sur les hauteurs de Los Angeles. L’ambiance est à l’allégresse surjouée, comme dans les publicités pour devenir la famille idéale de ces années-là. Mais rapidement, la réalité politique pollue cette parenthèse faussement enchantée : l’Amérique est en guerre et tout le monde semble ignorer le risque nucléaire. Dommage, puisque quelques instants plus tard, un bombardement atomique ravage le monde. Une scène d’ouverture puissante puisque, rapidement, la superficialité laisse place à la véritable nature de l’être humain, violente et égoïste. Mais notre histoire ne commence réellement que 200 ans plus tard, dans un pays toujours ravagé par la radioactivité, où survivants croisent bêtes mutantes. Voilà le contexte de Fallout, celui qui lie tous les jeux de la franchise et qui sert de cadre à cette nouvelle fiction. Et la série a l’intelligence de suivre trois protagonistes différents, à la fois pour multiplier les explorations de ce nouveau monde à travers des tons très différents, mais aussi rappeler aux joueurs la dimension jeu de rôle du produit original dans lequel ils peuvent choisir leur propre trajectoire : Lucy (Ella Purnell), une habitante de l’abri antiatomique 33, véritable privilégiée épargnée du monde radioacitf, Maximus (Aaron Moten), jeune recrue maladroite de l’organisation armée de la Confrérie de l’acier, et la Goule (Walton Goggins), ancien humain métamorphosé par son exposition à la bombe nucléaire. Si, comme dans un jeu, l’objectif principal clair est rapidement défini et dessine la quête qui nous attend, dès les premiers épisodes, Fallout se démarque par son mordant et son mélange des genres.

Fallout : des scènes aussi efficaces et inventives que Game of Thrones

Sans jamais renier les codes du gaming et de sa matière première (les fans reconnaîtront de nombreux clins d’oeils pour les replonger dans leurs nombreuses heures de jeu), Jonathan Nolan élève l’univers en le transposant en prises de vues de réelles de main de maître, sans rien perdre de l’identité visuelle si reconnaissable du jeu : abris sous-terrains sur-mesures, époustouflants décors naturels, colorimétrie saturée, plans “grand spectacle”, sens du détail dans les costumes qui frôle la perfection (il est même difficile de regarder Walton Goggins droit dans les narines tant elles sont réussies)… Si, scénaristiquement, la notion de quête est un prétexte pour faire voyager les personnages et les entrecroiser, la série frappe surtout fort à coups de séquences choc dès le premier épisode. Jonathan Nolan parvient à créer des scènes si efficaces et inventives dans l’action qu’elles impriment la rétine avec une efficacité folle, comme savait si bien le faire Game of Thrones, ou le showrunner lui-même dans le final de la saison 1 de Westworld. La série ose tout : elle flirte avec l’absurde, confronte une violence gore à la musique et l’esthétique faussement aseptisées des années 1950 et concilie même le dramatique à un humour noir, nous arrachant des rires aux moments les plus inattendus. Et c’est ce mélange des genres, déjà si remarquablement fait dans les jeux, qui donne toute sa personnalité à la série, la poussant même à la satire politique la plus cynique au rythme entraînant d’un bon Al Green. Une succession de bonnes idées soutenues par le jeu surprenant d’Ella Purnell, déjà remarquée dans Yellowjackets, et la puissance de Walton Goggins. Le seul bémol se glisse avec le personnage de Maximus qui, malgré le jeu plutôt honorable d’Aaron Moten, peine à capter notre intérêt en comparaison aux deux autres. Mais rien qui n’entache l’excitation et la fraîcheur de cette aventure de science-fiction hors-normes, dont on voudrait repartir avec son propre pip-boy.

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