Equateur: opération de police le 18 janvier 2024 dans la prison régionale n°8 de Guayaquil, au lendemain de l’assassinat dans cette même ville du procureur Cesar Suarez. Le président Noboa va faire construire deux nouvelles prisons de très haute sécurité plus trois prisons flottantes.
La Cour constitutionnelle de l’Equateur a donné le feu vert au référendum voulu par le président Daniel Noboa pour lutter contre la délinquance. Dix questions sur les 19 envoyées par le gouvernement ont été approuvées.
avec notre correspondant à Quito, Eric Samson
Daniel Noboa, alors en campagne électorale, avait annoncé la couleur. « Le plan Phoenix consistera en la militarisation de la frontière, mais avec l’aide de technologie, des drones et des radars, avait-il déclaré lors du dernier débat qui l’avait opposé à Luisa Gonzalez. Nous militariserons les ports pour bloquer le trafic drogue avec de nouveaux scanners et un double pesage des conteneurs et lancerons un suivi satellite de nos exportations sur les six principales routes du pays. »
Outre la construction de nouvelles prisons et la location de trois centres de détention flottants, un élément important du plan Phoenix de lutte contre l’insécurité du président Noboa, validé par le tribunal, est d’adapter le code pénal équatorien à la nouvelle réalité de la militarisation de la lutte contre les gangs et les cartels de la drogue.
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L’une des questions qui sera prochainement soumise au vote des Equatoriens officialiserait en cas d’approbation l’intervention des Forces armées pour contrôler armes, munitions et explosifs.
Une autre porte sur l’augmentation des peines pour les délits de terrorisme, trafic de drogue, délinquance organisée, assassinat, traite de personnes, trafic d’armes, blanchiment de narco-dollars et activité minière illégale.
Le gouvernement souhaite également que les détenus purgent l’intégralité de leur peine en prison, que les armes saisies puissent être utilisées par les forces de l’ordre et que les biens des trafiquants soient transférés rapidement à l’Etat.
La question portant sur l’autorisation de l’extradition a été approuvée par le Tribunal constitutionnel mais pas celles sur l’amnistie de policiers en cas d’usage de la force ou la création de tribunaux spéciaux pour les forces de l’ordre.
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