Blackport (Arte) : faut-il regarder cette série qui a bouleversé l’Islande, diffusée le jeudi 23 mars ? Notre avis

Blackport (Arte) : faut-il regarder cette série qui a bouleversé l’Islande, diffusée le jeudi 23 mars ? Notre avis

Après avoir conquis le cœur des islandais, la série événement d’Arte Blackport débarque en France. Quatre épisodes seront diffusés à 20h55 ce jeudi 23 mars.

Série phénomène en Islande, Blackport arrive sur Arte ce jeudi 23 mars, une fiction entre comédie noire et drame social, dont 4 des 8 épisodes seront diffusés à 20h55 (et dont l’intégralité est disponible sur Arte.tv). Blackport a rencontré un succès phénoménal en Islande avec à sa tête des piliers de la culture islandaise comme l’acteur-réalisateur et producteur Gísli Örn Garðarsson (Ragnarök sur Netflix), Björn Hlynur Haraldsson (qui a œuvre sur The Witcher dont une troisième saison est attendue) et Nína Dögg Filippusdóttir (Les Meurtres de Valhalla). Une équipe qui enchaîne les succès depuis plus de 20 ans tant en Islande que sur la scène internationale.

Blackport (Arte) : de quoi parle cette série qui a bouleversé l’Islande, diffusée le jeudi 23 mars ?

Le pitch ? Au milieu des années 80, les 1000 habitants d’un petit port de pêche de l’ouest de l’Islande vivent au rythme des allers-retours des chalutiers et du poisson. Suite à une décision gouvernementale instaurant par décret des quotas par bateau, Harpa (Nína Dögg Filippusdóttir), assistante du maire et accessoirement sa maîtresse, est déterminée à sauver sa ville de la faillite se transformant petit à petit en redoutable entrepreneuse. L’Etat ignore alors qu’il ouvrait la voie à une libéralisation de la pêche. Harpa et ses amis, d’abord animés de bonnes intentions, vont rapidement céder à l’appel du gain et participer à la mise en place d’un système biaisé où les ressources naturelles seront exploitées par une poignée de personnes.

Blackport (Arte) : faut-il regarder cette série qui a bouleversé l’Islande ? Notre avis

L’alcool et la drogue servent de toile de fond à ce drame social, qui constitue le nœud de l’intrigue. Les intrigues personnelles, portées par des personnages immédiatement attachants, s’y superposent. On accroche immédiatement à ce parfait dosage entre humour acerbe et tragédie rondement menée, porté par la justesse du jeu des acteurs. Bref une véritable réussite…

À lire aussi Henry Cavill “vraiment pénible” : la créatrice de The Witcher se lâche sur le comportement de l’acteur