Un appareil britannique Typhoon de retour sur sa base à Chypre après avoir frappé les rebelles Houthis au Yémen dans le cadre de l’opération américano-britannique de représailles en mer Rouge dans la nuit du 11 au 12 janvier 2024.
« Des missiles amГ©ricains frappent des cibles Houthis au YГ©menВ В», titre en Une leВ New York TimesВ : une douzaine de cibles, frappГ©es dans la nuit de jeudi Г vendredi 12 janvier par les Г‰tats-Unis et le Royaume-Uni, avec l’appui de quatre de leurs alliГ©sВ : l’Australie, les Pays-Bas, le Canada et BahreГЇn, qui ont fourni, entre autres, logistique et renseignements.
Jeudi soir, écrit le quotidien, le président américain Joe Biden avait prévenu : « nous ne tolérerons pas les attaques contre notre personne et nous n’autoriserons pas des acteurs hostiles à mettre en péril la liberté de navigation dans une des routes commerciales les plus importantes du monde ». Plus de 2 000 bateaux ont été obligés de changer de route pour éviter la mer Rouge et les missiles que les rebelles Houthis disent lancer en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza.
Le président américain Joe Biden avait parlé avec son équipe de sécurité nationale dès le 1ᵉʳ janvier, mais il a attendu plus d’une semaine pour mener ces frappes, « ce qui cadre bien », écrit Politico, « avec son désir bien connu d’épuiser toutes les possibilités diplomatiques et d’éviter d’entrainer les États-Unis dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient ». En tout cas, titre USA Today, l’attaque de la nuit dernière est une « escalade majeure dans le conflit au Moyen-Orient ». Un groupe de démocrates progressistes, écrit Politico, a d’ailleurs « étrillé » Joe Biden pour avoir lancé ces « frappes punitives » sans l’approbation du Congrès. Certains républicains ont, eux aussi, critiqué l’administration Biden, mais en disant que ces frappes auraient dû avoir lieu il y a déjà longtemps.
El Noticiero de retour en Équateur
En Équateur, le journal El Noticiero de TC Television est de retour, c’est à lire dans Metro Ecuador. Le studio, situé dans la région de Guayaquil, dans le sud-ouest du pays, avait été pris d’assaut par une bande lourdement armée, qui avait pris en otage l’équipe du journal avant d’être maîtrisée. Depuis, sur la chaîne, un message disait : « nous serons vite de retour ». Ce jeudi, en reprenant l’antenne, la présentatrice Saskia Bermeo, très émue, a remercié les forces de sécurité qui ont secouru son équipe : « El Noticiero est de retour dans l’espace où l’on voulait nous faire taire. Nous sommes de retour avec encore plus de force et plus d’engagement envers les personnes qui se réveillent avec nous pour nous engager et construire un meilleur Équateur. »
Les 13 attaquants, dont deux adolescents, sont accusées de terrorisme, écrit El Telegrafo. Ils ont été placés en détention préventive, comme quinze autres personnes accusées d’avoir attaqué la police et les gardiens d’un centre de réhabilitation sociale. Le quotidien rappelle que les personnes reconnues coupables de terrorisme risque 10 à 13 ans de prison en Équateur. Un chauffeur et un garde, qui avaient aidé des gens pendant les violences qui ont déchiré Guayaquil, ont, elles, été décorées. Guayaquil où, écrit El Universo, 600 policiers recherchaient ce jeudi 24 membres de la bande des Tiguerones, dans le nord-ouest de la ville – les Tigerones sont l’un des 21 gangs que le gouvernement considère comme terroristes. Parallèlement, l’Équateur, écrit Vistazo, a accepté l’aide offerte par les États-Unis et l’Argentine pour faire face à la vague de violence. « Nous avons besoin de soldats et d’assistance pour le renseignement, l’artillerie et l’équipement », a indiqué le président Daniel Noboa, qui a souligné travailler avec 38 pays.
Reprise du dialogue entre Haïti et la République dominicaine
Haïti et la République dominicaine reprennent le dialogue sur leur différend frontalier, la construction d’un canal par des Haïtiens sur la rivière Massacre, partagée par les deux pays, « après deux mois de relations très tendues et de silence », écrit Le Nouvelliste. Les pourparlers avaient été interrompus en septembre dernier, après la décision de Saint-Domingue de fermer toutes ses frontières avec Haïti.
L’annonce de cette reprise du dialogue a été faite ce jeudi par le ministère dominicain des Affaires étrangères, écrit El Caribe, dans un communiqué de presse : le ministre a rencontré son homologue haïtien à Washington les 9 et 10 janvier, chacun accompagné de sa délégation, au siège de l’OEA, l’Organisation des États Américains. Diario Libre note quand même que l’on ne connaît pas la date de la prochaine réunion. En tout cas, El Dia rapporte que les deux pays « se sont mis d’accord pour réaliser une étude technique, avec l’aide d’une organisation internationale qualifiée, et déterminer la réalité hydrologique, environnementale et sociale du bassin de la rivière ». Les discussions ont aussi porté sur la migration, le commerce et la sécurité transfrontalière, « “de manière constructive”, a précisé la chancellerie haïtienne », écrit Le Nouvelliste.
Haïti, 14 ans après le séisme
« 12 janvier 2010В : entre histoires, mГ©moire et patrimoineВ !В В», titre Le National. La date В« est depuis inscrite dans l’agenda officiel et nationalВ В», mais, dans AlterPresse, l’ingГ©nieur-gГ©ologue Claude Preptit dГ©nonce une « vulnГ©rabilitГ© accrue d’HaГЇtiВ В» 14 ans aprГЁs le sГ©ismeВ : В« les nombreuses recommandations sur les comportements Г adopter, les modes appropriГ©s pour construire les maisons et les bГўtiments publics, la cartographie sismique du pays, ne sont toujours pas mises en applicationВ В». Et le scientifique de fustiger « l’attitude des institutions qui n’ont jamais pris les mesures nГ©cessaires pour faire le suivi de ces travaux de recherche, pour la rГ©alisation desquels de fortes sommes d’argent ont Г©tГ© dГ©boursГ©esВ В».
Le séisme de 2010 a fait, rappelle AlterPresse, « plus de 280 000 morts, 300 000 blessés, et 1,3 million de sans-abris dans la capitale Port-au-Prince, dans la zone des Palmes (Léogânes, Grand-Goâve, Petit-Goâve) et dans la ville de Jacmel (département du Sud-Est) », selon l’ONU. Le National a cette phrase terrible : « Face aux violences urbaines qui illustrent les pages de notre histoire, la catastrophe humaine en cours semble vouloir rattraper ou même dépasser le bilan de cette terrible catastrophe naturelle ».
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