Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est en Turquie ce samedi. Reuters/Majid Asgaripour
Des discussions dans un contexte tendu. Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, s’est rendu ce samedi à Istanbul ce samedi pour rencontrer le chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan, soutien de longue date du mouvement palestinien. Les deux hommes se sont retrouvés au palais de Dolmabahce, sur les rives du Bosphore, à 14 heures (soit 13 heures en France).
Au terme de la rencontre, le président turc a appelé les Palestiniens « à l’unité » face à Israël. « Il est vital que les Palestiniens agissent dans l’unité dans ce processus; la réponse la plus forte à Israël et le chemin vers la victoire passent par l’unité et l’intégrité », a déclaré le chef de l’Etat selon un communiqué de la présidence turque.
La Turquie écartée des médiations
Recep Tayyip Erdogan avait confirmé vendredi cet entretien, le premier depuis juillet 2023, tout en restant extrêmement discret sur son objet : « Gardons l’ordre du jour pour nous et M. Haniyeh » a-t-il glissé aux journalistes. La guerre dans la bande de Gaza sera au menu des entretiens, a indiqué de son côté le Hamas dans un communiqué.
Ismaïl Haniyeh est arrivé vendredi soir à la tête d’une délégation de son mouvement dans la mégapole turque, l’un de ses lieux de résidence depuis 2011, mais où il ne s’est rendu officiellement qu’une seule fois, en janvier, depuis le début de la guerre à Gaza, pour rencontrer le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.
Les deux hommes se sont par ailleurs longuement entretenus mercredi à Doha. Les représentants du Hamas ont répété qu’ils acceptent « la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 » donc, implicitement l’existence de l’État d’Israël, « et de renoncer à la lutte armée après la création de l’État palestinien », a rapporté Hakan Fidan. « Le Hamas n’aura alors plus besoin d’avoir une branche armée et continuera d’exister en tant que parti politique », avait détaillé le ministre turc qui s’était dit « heureux de recevoir un tel message ». Il a également assuré s’être fait l’écho auprès de ses interlocuteurs des « inquiétudes des Occidentaux » pour qui le Hamas est un mouvement terroriste « qu’ils comparent à Daech », acronyme arabe désignant le groupe État islamique.
La Turquie, qui se veut le fer de lance du soutien à la cause palestinienne, apporte également un appui solide et constant aux responsables du Hamas, mais s’est trouvée écartée de la médiation entre Israël et le mouvement palestinien. Cette visite d’Ismaïl Haniyeh est intervenue au moment où le Qatar a dit vouloir « réévaluer » son rôle et alors que les négociations pour arracher une trêve et la libération des otages israéliens piétinent.
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