C’est la réputation de la France qui est en jeu. Afin d’éviter que des épreuves des Jeux olympiques 2024 ne soient ruinées par une multitude d’intoxications alimentaires, ou qu’un nombre immense de spectateurs ne tombe malade après avoir pris un snack, les contrôles sanitaires des points de restauration en lien avec les sites olympiques seront renforcés. L’État a prévu de vérifier “tous les établissements” qui servent à manger à l’intérieur de ces sites, mais aussi la “quasi-totalité” de ceux situés aux abords des lieux des épreuves et du village olympique.
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“On commence déjà à contrôler”, a déclaré Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, au micro de France 2, vendredi 12 avril. “On a déjà fait 1500 contrôles en amont sur les sites olympiques ou autour”, a-t-il précisé.
L’intoxication collective, un des “plus hauts niveaux de risque”
Les inspections concernent entre autres les restaurants, traiteurs, boulangeries, snacks. “Si on constate une maîtrise insuffisante du risque sanitaire, on met en demeure le responsable d’apporter des mesures correctives en amont des Jeux. Et s’il n’est pas en capacité de le faire, le préfet peut prononcer des fermetures administratives”, explique le ministère de l’Agriculture, qui considère une “toxi-infection alimentaire collective” comme étant “un des plus hauts niveaux de risque” dans l’organisation des Jeux.
Une trentaine de personnes sont spécifiquement recrutées pour mener les contrôles déjà menés par les agents dans les départements concernés par les Jeux. Les effectifs de l’agence sanitaire Anses ont également été renforcés “pour être en capacité d’accroître nos capacités d’analyse en laboratoire et donc notre réactivité en cas d’événement sanitaire”.
13 millions de repas servis
“Il serait quand même assez délicat qu’on ait plusieurs centaines de milliers de personnes qui tombent malades en même temps du fait des repas qui ont été servis par les prestataires”, commente le ministère. Selon les estimations, 13 millions de repas ou snacks seront servis dans l’enceinte des seuls sites labellisés JO.
Au-delà des JO, “pour protéger les citoyens français”, le gouvernement entend porter de 55.000 à 100.000 le nombre de contrôles réalisés chaque année en France dans les établissements dits “de remise directe” aux consommateurs (restaurateurs, artisans, vendeurs sur les marchés…). La France comptant 600.000 établissements de ce type, l’idée est de visiter la plupart d’entre eux d’ici à six ans, ce qui permettra de disposer “d’une cartographie exacte et fine de l’état sanitaire du secteur” et d'”adapter notre stratégie de gestion du risque sanitaire”, indique le ministère.
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