Apologie du terrorisme : Mathilde Panot dénonce une « censure » et appelle à un rassemblement
Apologie du terrorisme : Mathilde Panot dénonce une « censure » et appelle à un rassemblement
La cheffe de file des députés de La France insoumise (LFI) Mathilde Panot a appelé ce dimanche 28 avril à un rassemblement pour la liberté d’expression mardi Porte de Clichy à Paris, au moment où elle et la candidate aux européennes Rima Hassan seront entendues par la police pour « apologie du terrorisme ».
Apologie du terrorisme : pourquoi les poursuites pour ce délit se sont multipliées
«Â Cette convocation fait suite à une tentative de censure de la part de ce pouvoir puisqu’il y a eu l’annulation de conférences par six fois pour Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan en pleine campagne électorale », a déclaré la députée insoumise au Grand Jury RTL/« le Figaro »/M6.
«Â La censure est incompatible avec la démocratie et je veux que vous vous rendiez compte de ce qui est en train de se passer », a-t-elle lancé alors qu’elle est convoquée par la police pour s’expliquer sur un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, le jour où le mouvement islamiste palestinien Hamas avait attaqué Israël.
Un rassemblement mardi
Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l’attaque du Hamas, décrite comme « une offensive armée de forces palestiniennes », et « l’intensification de la politique d’occupation israélienne » dans les territoires palestiniens.
Le rassemblement organisé par LFI aura lieu à 8h30 mardi, au moment où Rima Hassan et Mathilde Panot sont convoquées par la police. Une convocation qui ne préjuge pas du lancement de poursuites à leur encontre.
Israël, Hamas, terrorisme… Comment les insoumis ont mis le feu à la Nupes
Septième sur la liste LFI de Manon Aubry aux élections européennes du 9 juin, l’activiste franco-palestinienne Rima Hassan est convoquée pour des propos tenus entre le 5 novembre et le 1er décembre.
Depuis sa désignation sur la liste insoumise, Rima Hassan a été notamment critiquée pour avoir dit, dans une interview au média Le Crayon, qu’il était « vrai » que le Hamas mène une action légitime.