Aqababe (Aniss Zitouni) sur le plateau de Touche pas à mon Poste. Capture d’écran/C8
Le blogueur Aqababe, qui s’est fait un nom sur les réseaux sociaux en dévoilant des scoops sur le milieu de la téléréalité, dit avoir été agressé par plusieurs hommes à son domicile mardi matin, en région parisienne. L’un d’entre eux aurait été porteur d’une arme de poing, toujours selon son récit. Le jeune homme a déposé deux plaintes, que Le Parisien a pu consulter : une contre X et une contre l’influenceuse Poupette Kenza, qui l’invective depuis plusieurs jours sur Snapchat.
« Ce matin, monsieur Aniss Zitouni, connu comme le blogguer Aqababe, a été victime, àson domicile, d’une agression particulièrement violente », écrit son avocat Me Tom Michel dans un communiqué diffusé sur X (ex-Twitter). « Trois hommes, masqués et cagoulés, porteurs de couteaux et d’une arme àfeu ont pénétré son domicile. Ils ont immédiatement évoqué un récent conflit entre mon client et une personnalité publique ».
Des messages menaçants de Poupette Kenza
La personnalité publique évoquée est Kenza Benchrif, connue sous le nom de Poupette Kenza. Aqababe, à l’instar du rappeur Booba, a multiplié ces derniers jours les appels aux signalements sur les placements de produits et les pratiques de l’influenceuse. En réponse, elle a multiplié sur Snapachat les messages menaçants, capturés et diffusés sur X par des utilisateurs du réseau social, sans directement citer Aqababe.
« Par Allah qu’ils viennent s’ils ne repartent pas troués je ne m’appelle pas Kenza », écrit-elle dans une de ses stories Snapchat. Dans une autre, elle fait référence àla chanson Billets Verts du rappeur Maes. L’artiste, qui a déjà eu un contentieux avec Aqababe, s’était filmé dans sa voiture en fredonnant les paroles de son titre avec le blogguer, très apeuré, assis sur sa banquette arrière.
« Mon client est très choqué »
L’agression d’Aqababe à son domicile est-elle liée aux menaces proférées par Poupette Kenza ces derniers jours ? C’est ce que devront déterminer les enquêteurs dans les prochaines heures. Sur ses réseaux sociaux, Kenza Benchrif nie toute implication dans cette affaire. Selon Me Tom Michel, les trois agresseurs sont toujours en fuite mardi en début de soirée.
« Mon client est très choqué, fait savoir au Parisien Me Tom Michel. La présence d’une arme àfeu est extrêmement préoccupante. Des menaces virtuelles sont parfois exécutées dans la vie réelle. Une enquête en cours permettra d’engager les responsabilités nécessaires ».
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