Antisémitisme à Sciences Po Paris : 500 anciens élèves et enseignants appellent à un sursaut face à une « minorité radicalisée »
Antisémitisme à Sciences Po Paris : 500 anciens élèves et enseignants appellent à un sursaut face à une « minorité radicalisée »
Dans une tribune publiée par L’Express, 500 élèves, anciens élèves et professeurs de Sciences Po « déplorent l’instrumentalisation de [leur] école de cœur par une minorité violente qui sape tous les principes de la rue Saint-Guillaume ».
Des auteurs, des chefs d’entreprise ou encore des personnalités politiques constituent une grande majorité des signataires. Parmi eux, le directeur de la rédaction de L’Express, Éric Chol, la directrice éditoriale de Franc-Tireur, Caroline Fourest, ou encore Benjamin Haddad, député de Paris.
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Tous regrettent la mise en place d’une distanciation inacceptable entre Sciences Po et les valeurs et convictions historiquement portées par l’école. Ils appellent à « la compréhension interculturelle et [au] respect, essentiels pour préparer nos étudiants à la citoyenneté ».
Le règne de terreur d’une « minorité radicalisée »
« Nous condamnons fermement la connivence intellectuelle et le renoncement face à ces comportements », martèlent-ils. Les signataires de la tribune exigent que trois points soient examinés et appliqués par l’administration de l’école : « le retour à la sérénité et à la sécurité de l’enseignement pour tous », « la prise de mesures disciplinaires fermes » sans aucune « forme d’amnistie qui pourrait légitimer ces agissements déstabilisateurs », et enfin le « refus » de la suspension des partenariats internationaux, particulièrement avec les universités israéliennes.
Les signataires s’inquiètent de la mise en place, par une « minorité radicalisée », d’un climat antisémite néfaste au déroulement des cours et des conférences, mais également à l’égard d’étudiants qui pourraient ne pas se sentir en sécurité.
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