Afrique du Sud : Au moins six morts, des dizaines de disparus… On fait le point après l’effondrement d’un immeuble
Lundi, un immeuble s’est effondré à George, en Afrique du Sud. Au moins six personnes sont mortes et une cinquantaine d’ouvriers manque à l’appel
Lundi, peu après 14 heures, un immeuble en construction s’est effondré à George, en Afrique du Sud (Illustration)
CE QUE L’ON SAIT – Lundi, un immeuble s’est effondré à George, en Afrique du Sud. Au moins six personnes sont mortes et une cinquantaine d’ouvriers manque à l’appel
Lundi, peu après 14 heures, un immeuble en construction s’est effondré à George, en Afrique du Sud. « Une équipe de travaux de 75 personnes se trouvait sur le site au moment de l’effondrement », a déclaré la porte-parole de la municipalité, Chantel Edwards. Près de vingt-quatre heures plus tard, une cinquantaine de personnes restent piégées ou disparues et une enquête a été ouverte. 20 Minutes fait le point.
Rappel des faits
Vers 14 heures lundi, un bâtiment en construction de cinq étages, comprenant un parking souterrain, s’est effondré à George, sur la côte sud-africaine.
«Ã‚ Une équipe de travaux de 75 personnes se trouvait sur le site au moment de l’effondrement » de cet immeuble d’habitation, a précisé la porte-parole de la municipalité, Chantel Edwards.
Les sociétés de BTP impliquées sur le chantier ont travaillé avec les autorités pour établir une liste précise des personnes dont on est encore sans nouvelles, a indiqué la ville.
La priorité, « sortir toutes les personnes localisées »
Lors d’un point presse, le Premier ministre provincial, Alan Winde, a annoncé un mort supplémentaire parmi les personnes retirées des décombres, faisant passer le bilan de cinq à six morts. En tout, 27 personnes ont pu être sorties des gravats et hospitalisées pour la plupart.
La priorité des secouristes est « de sortir toutes les personnes localisées, ce qui pourrait prendre une bonne partie de la journée », a-t-il précisé au moment de cette conférence de presse. Ensuite, « nous commencerons à déstratifier » les gravats, c’est-à-dire dégager étage par étage, car « il pourrait encore y avoir des survivants » en dessous, a-t-il ajouté, espérant pouvoir s’attaquer à cette étape dans la journée aussi.
«Ã‚ Nous sommes en contact avec onze personnes », a déclaré Colin Deiner, responsable des opérations de secours, dont « quatre qui sont coincées dans un sous-sol ». « Mais c’est très délicat de retirer les tonnes de béton » qui les enferment, avait souligné plus tôt, le ministre provincial Anton Bredell. En tout, une cinquantaine d’ouvriers manquent encore àl’appel. « Nous continuerons àtravailler jusqu’àce que nous les sortions de là », a assuré le responsable des opérations de secours.
Les secours travaillent « sans relâche »
Les secouristes, répartis en équipes, concentrent leurs efforts sur « trois zones distinctes » des décombres de l’immeuble effondré, a expliqué la mairie. Sous de forts projecteurs, plus d’une centaine de secouristes, aidés de pelleteuses et d’excavatrices, ainsi que d’équipes de chiens renifleurs, ont travaillé sans relâche toute la nuit.
Un poste opérationnel a été mis sur pied pour coordonner les différents services d’urgence qui se sont rendus sur place, venant de plusieurs villes environnantes et même de la ville du Cap, située à plus de 400 km à l’ouest du sinistre.
Les familles et les proches étaient invités à se retrouver à la mairie, à proximité de l’immeuble effondré, où ils ont été pris en charge, notamment par des assistantes sociales, a précisé la municipalité.
Une enquête ouverte
Le président Cyril Ramaphosa a présenté « ses condoléances les plus profondes » aux proches des personnes décédées et « ses pensées » aux familles des ouvriers encore pris au piège.
«Ã‚ Nos pensées sont avec les familles et toutes les personnes affectées, qui continuent àattendre des nouvelles de leurs proches », a déclaré le maire Leon Van Wyk, dans un communiqué.
Une enquête de police a été ouverte afin de déterminer les raisons qui ont pu causer l’effondrement de cet immeuble en construction.
Des photos du sinistre montrent un chantier aplati autour duquel sont positionnés de nombreux services de secours. Le toit du bâtiment reste visible, bancal, au-dessus d’un tas de gravats. Le site a été isolé par un périmètre de sécurité pour protéger les riverains.
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