« À moins de 25 degrés, je n'y vais pas » : Éric Dupond-Moretti ne se baignera pas dans la Seine pour les JO de Paris
«Â L’eau froide, ce n’est pas mon truc, donc je n’irai pas. » Sur le plateau de BFMTV, dimanche 28 avril, Éric Dupond-Moretti a affirmé que son avis n’avait pas changé. Contrairement à d’autres personnalités politiques comme Emmanuel Macron ou la maire de Paris, Anne Hidalgo, le Garde des Sceaux ne se baignera pas dans la Seine avant les Jeux olympiques de Paris : « De par ma maman, j’ai des choses de l’ordre de la Méditerranée qui coulent dans mes veines, et moi, à moins de 25 degrés, je n’y vais pas, a expliqué Dupond-Moretti. Donc ce n’est pas une question de pollution. »
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En effet, début avril, l’ONG Surfrider, qui travaille sur la qualité de l’eau et la santé des usagers en Europe, a réalisé une campagne de prélèvements entre le Pont de l’Alma et le Pont Alexandre III, où doivent se tenir des épreuves, notamment de triathlon et de nage en eau libre. Sur les 14 mesures effectuées, 13 se révèlent « au-dessus voire très largement au-dessus » des seuils recommandés. L’ONG a exprimé ses « inquiétudes croissantes quant à la qualité des eaux de la Seine » et pointe les « risques » pour les athlètes, et au-delà pour les Franciliens, « à évoluer dans une eau contaminée ».
Pour autant, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, s’est dit « confiante » dans « l’objectif de baisser de 75 % la pollution bactériologique de la Seine », après la publication de cette étude. Tout comme la maire de Paris, le chef de l’État avait réaffirmé, mi février, qu’il se baignerait bien dans le fleuve. La semaine passée, c’est le préfet de police de Paris Laurent Nuñez qui a pris le même engagement.