Tempête Pierrick : de nombreux dégâts après le passage des marées (vidéo)

Tempête Pierrick : de nombreux dégâts après le passage des marées (vidéo)

A Berck, les rafales de vent à 90 – 100 km/h ont formé au large de très grosses lames qui ont déferlé en rouleaux. Le pied de la dune devant l’Institut Calot a encore été grignoté par les vagues. Inévitablement, l’érosion du trait de côte se poursuit à divers endroits en dépit des enrochements et des pieux installés comme rempart, expliquent nos confrères de La Voix du Nord.

Au Touquet des engins de chantier avaient érigé mardi matin des monticules de sable pour protéger les différents bars de la plage. Mais, le niveau de l’eau est monté soudainement, s’engouffrant dans des cabines de plage inondées, encerclant les bars de plage ou recouvrant une aire de jeux pour enfants. Vers 13 h, soit un quart d’heure avant la pleine mer, le gérant d’O’Safran restait philosophe : « On a tout mis en œuvre avec les services techniques pour protéger l’établissement. On ne s’en sort pas trop mal. Et puis c’est la nature. »

Des cabines renversées

Scénario semblable à Stella : les grosses vagues couplées aux fortes rafales de vent ont provoqué la submersion de la plage. Des cabines se sont couchées comme un jeu de quilles sous la force des flots. Les bars aménagés directement dans le sable – la Pampa, la Madrague – ont eux aussi été cernés par l’eau avant que le niveau ne redescende, progressivement, dans l’après-midi.

À Wimereux, les terrasses de la digue ont été balayées. « Quand ça arrive en novembre, on arrive à anticiper. Mais en avril, ce n’est pas habituel » confiait un restaurateur. L’eau est entrée loin, envahissant aussi parkings et aire de jeux. Au moins une cabine de plage a été pulvérisée.

« La houle peut faire mal »

Au Portel, le bar de la plage a subi des dégâts. Coup dur pour les associés qui avaient terminé le montage du bar de plage le 1er avril. Le container qui fait office de bar s’est soulevé par la force des vagues, une partie du plancher a été brisée et les coupe-vents ont été emportés par la mer.

La Terre des deux caps devra elle aussi panser ses plaies. Les chalets ont été malmenés à Wissant et des terrasses arrachées. « Avec ce vent d’ouest, nous étions moins exposés à Wissant et Tardinghen, contrairement à la partie entre Ambleteuse et Le Touquet. Mais la houle, qui était très importante, peut faire mal, surtout aux extrémités de la baie » explique le maire.