La gigantesque centrale solaire de Dunhuang, dans le nord-ouest de la Chine.
Selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie, les promesses faites lors de la Cop 28 pourraient être tenues.
Enfin une bonne nouvelle sur le front du climat. Il faut la trouver dans un épais rapport consacré aux énergies renouvelables. Publié par l’Agence internationale de l’énergie, basée à Paris, il fait état d’une augmentation de 50 % des capacités dans ce secteur l’an dernier.
Avec 510 gigawatts installés, c’est la progression la plus importante observée au cours des deux dernières décennies. « C’est l’équivalent des installations de l’Allemagne, de la France et de l’Espagne réunies », se réjouit Fatih Birol, le directeur de l’AIE.
Sur ce total, la Chine se taille la part du lion avec 60 % du total des nouvelles capacités installées. Lui permettant d’atteindre dès cette année l’objectif qu’elle avait fixé pour 2030 pour les énergies solaires et éoliennes. En 2030, la moitié de l’électricité chinoise devrait être assurée par des énergies renouvelables. Et en 2022, la Chine, toujours elle, a installé plus de capacités solaires que l’ensemble des autres pays. Ce n’est pas encore la fin du charbon dans ce pays. Mais il y a des améliorations incontestables.
Lire aussi : Énergies renouvelables : 50 % d’installations nouvelles en plus l’an dernier mais cela ne suffit pas
À ce rythme, la promesse faite à la Cop 28 de tripler les capacités des énergies renouvelables à l’horizon 2030 devrait être tenue. « Les énergies renouvelables sont rentables », estime de son côté Catherine MacGregor, la directrice générale d’Engie. L’an dernier, le prix des modules photovoltaïques a baissé de plus de 50 %. La situation est en revanche plus difficile pour les acteurs européens de l’éolien avec une hausse des coûts des composants et des taux d’intérêt.
La volatilité structurelle des ENR nécessite aussi d’investir dans les batteries. « Nous avons besoin de technologie de flexibilité » pour faire face à la volatilité des prix de l’électricité. Et ceci grâce à la technologie des batteries estime également Catherine MacGregor.
Le triplement d’ENR est une nécessité qui doit aussi être couplée avec des politiques industrielles et des infrastructures en phase avec ces objectifs observe le rapport.
Autant de raisons d’être optimiste. Attention cependant à ne pas relâcher cet effort nuance l’Agence internationale de l’énergie. Car c’est bien le zéro émission nette de carbone qu’il faut atteindre en 2050.
La France de son côté devra présenter un projet de loi relatif à « la souveraineté énergétique ». L’objectif est de maintenir une puissance installée de 63 gigawatts puis de développer de nouvelles capacités de 9,9 gigawatts d’ici à 2026 et 13 gigawatts ensuite. Pas d’objectif chiffré en revanche pour les ENR.
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