Auto : cette marque française qui aurait pu passer sous pavillon chinois

Le patron de Stellantis, Carlos Tavares, révèle avoir été contacté pour le rachat d’une de ses marques françaises.

Lors du lancement de l’Alfa Romeo Milano, le patron de Stellantis, Carlos Tavares, a fait une révélation étonnante. Une des trois marques françaises du groupe a été approchée par un constructeur chinois en vue d’un éventuel rachat…

«Nous aimons nos marques.» La phrase est signée Carlos Tavares. Le patron de Stellantis est en effet à la tête de plusieurs marques, quatorze au total, dont les plus connues sont Alfa Romeo, Chrysler, Fiat Automobiles, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, ainsi que les trois françaises Citroën, DS Automobiles et Peugeot. Le 10 avril dernier, le patron, dont la rémunération a fait grincer des dents dernièrement, présentait à Milan l’Alfa Romeo Milano, son premier SUV urbain 100% électrique. C’est à cette occasion qu’il a confié qu’il avait déjà été approché à quelques reprises pour l’éventuel rachat d’une ou de plusieurs de ses marques, a repéré Numerama.

La marque italienne Alfa Romeo était-elle concernée ? «Est-ce que vous vous moquez de moi ? Alfa Romeo est un de nos plus précieux bijoux parmi les quatorze marques iconiques», a répondu avec fermeté Carlos Tavares, concernant cette marque qui n’a certes pas le volume de ventes le plus grand, mais dont l’historique séduit toujours. En revanche, Carlos Tavares a été plus loquace lorsqu’il a avoué avoir été contacté par un constructeur chinois pour une autre marque, une française : «Quelques années plus tard, enfin, il y a environ un an, la même chose est arrivée, mais pour une autre marque de Stellantis», a-t-il concédé.

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DS ou Citroën ?

Le patron du géant mondial de l’automobile a refusé de donner la «marque spécifique», mais a bien avoué que c’était une «marque française». Avant de plaisanter devant la presse italienne : «Les Italiens, vous pouvez vous détendre.» Une réponse aux intentions prêtées au groupe Stellantis de «quitter l’Italie». Dénonçant des «fake news», Carlos Tavares a rappelé qu’il restait fermement ancré en Italie à travers des «investissements massifs». Attaché à l’Italie, donc, et à la France. Car malgré l’approche chinoise, le patron du groupe n’y a évidemment pas donné suite.

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Pas d’indications sur la marque, mais sur les trois candidates, il est peu probable que Peugeot soit concerné. Fleuron du groupe automobile, c’est même une de ses locomotives, en particulier sur le segment des véhicules électriques, rappelle Numerama. Il reste donc les deux autres marques, Citroën et DS Automobiles. Deux entités bien différentes : une historique et une plus Premium. DS pourrait donc davantage coller aux ambitions chinoises… Quant au potentiel acheteur, là encore, rien n’a filtré, mais il pourrait s’agir de Geely ou de SAIC. Le premier a déjà dans son giron Volvo et Lotus, et le second MG.