"40 ans, c'est fou quand même" : Jean-Paul Gaultier frappé par "la première vague du Sida" qui a tué son compagnon Francis

“40 ans, c’est fou quand même” : Jean-Paul Gaultier frappé par “la première vague du Sida” qui a tué son compagnon Francis

À l’occasion de son passage dans 50 minutes Inside ce samedi 18 mars, Jean-Paul Gaultier est revenu sur son engagement contre le Sida, et s’est confié sur la mort de son ex-compagnon, emporté par cette maladie.

Homme aux multiples facettes, Jean-Paul Gaultier est un couturier mais avant tout une personne très engagée. À 37 ans, celui qui s’est récemment retiré du monde de la Haute Couture a perdu sa “moitié”, Francis Menuge, à cause du Sida. Une tragédie dont il avait déjà accepté de parler à Télé-Loisirs en 2018, au moment du lancement de sa revue burlesque. Le créateur évoquait le “manque” de son bras droit, devenu “un handicap” dans son quotidien. Il rappelait qu’à l’époque, “il n’y avait pas les remèdes qu’il y a aujourd’hui”. Pourtant, le grand nom de la mode constate que ce virus est toujours autant préoccupant en 2023.

Une disparition pesante

Le portrait de la semaine dans 50 minutes Inside sur TF1 est consacré à l’emblème de la marinière. L’occasion pour le septuagénaire de retracer sa carrière, fatalement marquée par son engagement contre ce fléau. “Ça me touche évidemment le Sidaction particulièrement parce que je suis de la génération qui a connu le Sidaction dès le départ”, explique le styliste qui a vécu une quinzaine d’années avec Francis Menuge. Et de se remémorer, ému : “La première vague est tombée sur mon ami, Francis, qui était mon compagnon. Il est mort du Sida début 1990, vraiment l’année 1990 en septembre. 40 ans c’est fou quand même”, indique-t-il face à Nikos Aliagas qui compatit.

Ce message encore nécessaire

L’ex-juré de Danse avec les stars, en profite pour faire un rappel de circonstance : “Il faut que les gens continuent à faire de la prévention et des tests, assure-t-il, en ciblant particulièrement la jeunesse. Les jeunes notamment parce que quand on est jeunes, on pense qu’on n’est intouchables, que la maladie ne nous touchera pas et qu’on peut survivre à tout. Non, c’est justement là où c’est le plus dangereux. Dépistez-vous et surtout protégez-vous !”. Il y a un an, interviewé par Léa Salamé dans On est en direct, Jean-Paul Gaultier réaffirmé qu’il comptait bien honorer ce combat pour rendre hommage au garçon qui l’a épaulé.

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