Jordan Bardelle au Parlement européen à Strasbourg, le 17 janvier.
Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
L’importance d’être constant. On ne sait pas si Jordan Bardella a, dans sa jeunesse, apprécié la pièce d’Oscar Wilde mais on a de sérieux doutes. Dimanche 25 février, sur BFMTV, le président du RN a été pris en flagrant délit de deux poids, deux mesures. Et, comme c’est souvent le cas avec l’extrême droite, cela a concerné les relations légèrement troubles entre son camp et la Russie de Vladimir Poutine.
Bardella a expliqué pourquoi sa famille politique s’était abstenue, en 2023, sur le vote d’une résolution au Parlement européen dénonçant «fermement la condamnation à caractère politique» d’Alexeï Navalny et de Vladimir Kara-Murza. Ce dernier, journaliste et militant d’opposition, a été condamné à vingt-cinq ans de prison pour avoir, notamment, critiqué publiquement l’invasion russe de l’Ukraine. «Ce n’est pas à l’UE de décider si tel ou tel Etat a bien fait les choses. La diplomatie comme l’armée et la défense relèvent de la compétence des Etats. […] On a essayé de se tenir à ce principe tout au long de la mandature», a assumé Bardella. Et là, c’est le drame.
Car la position de principe du président du RN est à géométrie variable. Bardella a en effet oublié que son camp avait voté une résolution, en 2021, dénonçant la répression des opposants politiques à Cuba. Bardella a d’abord tenté de sauver la face en rappelant que des milliers de textes ont été votés au Parlement européen. Puis il a expliqué que «Cuba, c’est pas la Russie». «C’est peut-être moins important en termes d’intérêt français», a-t-il ajouté. Et aussi sans doute en termes d’intérêt de l’extrême droite française. On n’allait quand même pas se fâcher avec Poutine.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux