24h du Mans : Peugeot et Alpine, les chances françaises

La Peugeot 9×8 revient au Mans avec un aileron arrière

Seul à représenter le drapeau français l’an dernier en Hypercar, Peugeot repart à l’assaut du Mans en ayant fait évoluer son prototype. Lors de cette 92e édition dans la Sarthe, le constructeur sochalien est rejoint par Alpine, qui opère son retour en catégorie reine sous l’impulsion de la réglementation Hypercar.

Peugeot 

Lors de ses débuts en compétition, en juillet 2022, elle avait retenu l’attention pour son absence d’aileron arrière, mais aussi pour ses nombreux soucis techniques. Deux ans plus tard, la Peugeot 9X8 a bien changé, sa fiabilité ayant été améliorée, tandis que son concept aérodynamique a fait son temps. Le 25 mars dernier, la firme sochalienne a donc dévoilé la deuxième génération de son Hypercar engagée au sein du championnat du monde d’endurance (WEC), en la créditant d’un aileron arrière, tout en lui réservant une nouvelle configuration pneumatique de nature à relever son potentiel. Toutefois, en étant partie de loin, la 9X8 ne semble pas encore en mesure de jouer les premiers rôles à la régulière, alors que Peugeot ambitionne à moyen terme d’écrire un 3e chapitre à succès dans la Sarthe, après les victoires de la 905 en 1992 et 1993, puis de la 908 en 2009.

Alpine

Deux ans après son retrait de la catégorie reine, Alpine y revient sous l’impulsion de la réglementation Hypercar. A l’issue des 24 Heures du Mans 2022, la firme de Dieppe s’était offert le droit de grimper sur la 3e marche du podium, bien que son A480 n’était qu’une Rebellion R13 rebadgée. Cette fois, la marque du groupe Renault se dote d’un prototype LMDh exploité par son partenaire Signatech et baptisé A424, à ne pas confondre avec sa monoplace de F1 dénommée A524. Justement, un parfum de F1 plane sur ses équipages, dont l’un des membres n’est autre que l’Allemand Mick Schumacher, fils de Michael. Par ailleurs, Alpine sollicite quatre pilotes français : Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxiviere, Charles Milesi et Paul-Loup Chatin. Si son niveau de performances dans la Sarthe est bien similaire à celui de Peugeot, il sera intéressant de suivre ce bras de fer sur fond de suprématie nationale.

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